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POURQUOI  LES  PROTESTANTS  SE  PROSTERNENT-ILS  AU  PAPE ?


Première Impression, 2002


Copyright © 2002 par

"LET THERE BE LIGHT" MINISTRIES (rs)
PO BOX 1776
Albany, OR 97321
U.S.A.
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POURQUOI  LES  PROTESTANTS  SE  PROSTERNENT-ILS  AU  PAPE ?


     Dimanche, le 1er jour de la semaine est annoncé aujourd’hui comme le « Sabbat Chrétien ». Mais cela n’a pas toujours été ainsi. Depuis des temps anciens, le jour de dimanche a été un jour durant lequel les païens, les sorciers, les chamans et autres cultes et peuples spiritualistes adoraient le soleil d’où le nom Sunday – Sun – day (anglais) jour du soleil. Ce ne fut pas un jour d’adoration du Dieu du ciel, mais l’adoration du dieu de ce monde, Lucifer ou Satan ou le Diable, et son histoire peut être retracée jusqu’à l’ancienne Babylone et à Nimrod.
     Comme le 1er jour de la semaine est presque universellement observé par les Chrétiens aujourd’hui à la place du jour du Sabbat, le septième jour de la création exigée par le Créateur (voir Gen 2:2-3; Ex 20:8-11), la question doit se poser : Quand ce changement fut-il opéré?
     L’Eglise Catholique romaine déclare :
     « Peut être la chose la plus audacieuse, le changement le plus révolutionnaire jamais entrepris par l’église, se déroula au premier siècle. Le saint jour, le Sabbat fut changé de samedi à dimanche. ‘Le jour du Seigneur’ fut choisi non par une directive notoire des Ecritures, mais par l’intention de la puissance de l’Eglise elle-même....Des hommes qui pensent que les Ecritures devraient être l’unique autorités devraient logicalement...observés samedi comme jour saint. » St Catherine Church Sentinel, Algonac, Michigan, May 21, 1995.

     « Certains théologiens ont tenu que Dieu a lui aussi résolu que Dimanche devienne le jour de culte dans la Nouvelle Loi qu’il a lui-même explicitement substitué le Dimanche pour le Sabbat. Mais cette théorie est maintenant abandonnée. Il est maintenant communément tenu que Dieu a simplement accordé à son église le pouvoir de mettre de côté n’importe quel jour qu’elle pense comme jours saints convenables. L’église a choisi le dimanche, le premier jour de la semaine et au fil des temps ajouta autres jours comme jours saints. » John Laux, A Course in Religion for Catholic High Schools and Academies 1936 édition, vol. 1 p. 51.

     « Pendant plus de mille ans avant l’existence d’un Protestant, l’Eglise Catholique en vertu de sa mission divine, a changé le jour de Samedi à Dimanche....Le Monde Protestant à sa naissance trouva le Sabbat Chrétien trop fortement enraciné pour contrecarrer son existence, il fut ainsi placé sous la nécessité d’accepter l’arrangement, il fut ainsi le droit de l’Eglise (Catholique) à changer le jour, pendant plus de trois cent années. Le Sabbat Chrétien est ainsi à nos jours, la progéniture reconnue de l’Eglise Catholique comme épouse du Saint Esprit sans aucun mot de remontrance, à partir du Monde Protestant. » James Cardinal Gibbons in the Catholic Mirror, September 23, 1893.

     « Question : 'Quel jour est le jour du Sabbat ?'
     « Réponse : 'Samedi est le jour du Sabbat.'
     « Question : 'Pourquoi observons-nous le Dimanche à la place de Samedi ?'
     « Réponse : 'Nous observons le Dimanche à la place de Samedi parce que l’Eglise Catholique...a transféré la solennité de Samedi à Dimanche. '» Peter Geiemann, C.S.S.R., The Convert’s Catechism of Catholic Doctrine, p. 50, 3rd édition, 1957.

     Ainsi nous composons que l’Eglise Catholique Romaine a changé le jour du Sabbat divin à Dimanche. Mais sur l’ordre où autorité de qui le Sabbat de Dieu du quatrième commandement fut-il changé de Samedi à Dimanche ? Le Catholicisme Romain déclare avec fierté :
     « L’autorité de l’Eglise ne pourrait pas ainsi être liée à l’autorité des Saintes Ecritures, parce que l’église a changé...le Sabbat en Dimanche, non pas par l’ordre du Christ mais par sa propre autorité. » Canon and Tradition, p. 263.

     « Le Samedi est-il le septième jour selon la Bible et les dix Commandements ? Je réponds Oui. Le diamnche est-il le septième jour de la Semaine et l’église a-t-elle changé le septième jour, Samedi, pour Dimanche le premier jour ? Je réponds oui. Christ a-t-il changé le jour ? Je réponds Non. Sincèrement vôtre. » J. Card Gibbons. James Cardinal Gibbons, Archbishop of Baltimore, Md (1877-1921), in a signed letter.

     « A partir de ceci nous pouvons saisir la grandeur de l’autorité de l’église à nous interpréter et expliquer les commandements de Dieu, une autorité qui est reconnue par la pratique universelle du Monde Chrétien tout entier, même de ces sectes qui professent prendre les Saintes Ecritures comme leur unique règle de foi, puisqu’ils observent le jour du repos pas de septième de la semaine exigée par la Bible mais le premier jour, que nous savons droit être observé comme saint, seulement à partir de la tradition et l’enseignement de l’Eglise Catholique. » Henry Gibson, Catechism Made Essay, # 2, 9Th edition, vol. 1, p. 341-342.

     « Par exemple, nous ne trouvons nul part dans la Bible que Christ ou les apôtres ont ordonné que le Sabbat soit transféré de Samedi à Dimanche. Nous avons le commandement de Dieu donné à Moïse d’observer le jour du Sabbat Saint, et ceci est le Septième jour de la semaine, Samedi. Aujourd’hui la majorité des chrétiens observent parce qu’il nous a été révélé par l’Eglise [Catholique Romaine] en dehors de la Bible. » Catholic Virginian, october 3, 1947, p. 9, article « To Tell You the Truth ».

     « Ecris du doigt de Dieu sur deux tables de Pierre, ce code divin (dix commandements) fut reççu du Tout Puissant par Moïse, au milieu des tonnerres du mon Sinai...Christ résuma ces commandements dans le double précepte de charité, l’amour de Dieu et du prochain, Il les proclama comme étant en vigueur sous la Nouvelle Loi dans Mathieu 19 et dans le Sermon sur la Montagne (Mathieu 5)....L’Eglise Catholique de l’autre côté après avoir changé le jour de repos du Sabbat Juif, ou septième jour de la semaine fit du troisième commandement une référence à Dimanche comme le jour à être observé comme le jour du Seigneur. » The Catholic Encyclopedia, vol. 4 ‘The Ten Commandments’, 1908 édition by Robert Appleton Company and 1999 on-line édition by Kevin Knight, URL : http://www.newadvent.org/Cathen/04153a.htm), Imprimateur, John M. Farley, Archbishop of New York.

     « ...Si elle n’avait pas cette puissance, elle n’aurait pas fait ce que tous les régionistes s’accordent avec elle, elle n’aurait pas substituer l’observance de Dimanche le premier jour de la semaine à l’observation de Samedi le septième jour de la semaine, un changement pour lequel il n’y a aucune autorité scripturaire. » Stephen Keenan, A Doctrinal Cathechism on the Obedience Due to the Church, 3rd édition, Chapter 2, p. 174 (Imprimateur, John Cardinal Mc Closkey Archbishop of New York.)

     Puisque l’Eglise Catholique Romaine se réclame de sa propre puissance et autorité, a changé le jour d’adoration de Dieu, de Samedi le Septième de la semaine à Dimanche le premier jour, et non par la puissance et l’autorité de Dieu établies dans sa parole, alors Dimanche est purement et uniquement un jour d’adoration initié par l’Eglise Catholique Romaine et non par Dieu ! Et l’Eglise Catholique n’a pas peur de l’admettre !
     « Tous les chrétiens ne sont-ils pas obligés de sanctifier Dimanche et de s’abstenir ce jour des œœuvres serviles non nécessaires ? L’observation de cette loi ne figure-t-elle pas parmi nos devoir sacrés les plus proéminents ? Mais vous pouvez lire la Bible de Genèse à Apocalypse et vous ne trouverez aucune ligne autorisant la sanctification de Dimanche. Les Ecritures tiennent en rigueur l’observance religieuse de Samedi, un jour que nous n’avons jamais sanctifié. » James Cardinal Gibbons, the Faith of our Fathers (1917 édition), p. 72-73 (16Th Edition, p. 111; 88Th Edition, p. 89).

     « Ils (les Protestants) estiment que c’est leur devoir d’observer le Dimanche comme jour Saint. Pourquoi ? Parce que l’Eglise Catholique leur dit de le faire. Ils n’ont aucun autre argument....L’observation de Dimanche s’installe alors comme une loi ecclésiastique entièrement distincte de la loi d’observation du Sabbat....L’auteur de la loi de Dimanche...c’est l’Eglise Catholique. » Ecclesiastical Review, February 1914.

     « Le Dimanche...est purement une création de l’Eglise Catholique. » American Catholic Quarterly Review, January, 1883.

     « Dimanche...est une loi uniquement de l’Eglise Catholique... » American Sentinel (Catholic) June, 1893.

     « Dimanche est une institution catholique et un argument en ce qui concerne son observance ne peut être défendu uniquement que sur des principes catholiques....Du début jusqu’à la fin des Ecritures il n’y a pas un seul passage qui appui le transfert de l’adoration hebdomadaire publique du dernier jour de la semaine au premier. » Catholic Press, Sydney, Australia, August, 1990.

     Voyez-vous, on a enseigné aux membres de l’Eglise Catholique à reconnaître l’autorité du Pape et celle de leur église comme étant plus grande que l’autorité de Dieu, et ainsi ils se sentent parfaitement satisfait d’observer le commandement de Rome en observant le premier jour de la semaine comme jour saint. Mais les membres des différentes Eglises Protestantes rejettent l’autorité de l’autorité de Rome. Cependant ils continuent d’adorer le Dimanche, un jour dont seule l’Eglise Catholique réclame l’autorité à sanctifier. Ainsi, que les Protestants l’admettent ou pas en continuant d’adorer le jour de dimanche, ils obéissent aux commandements de l’Eglise Catholique Romaine et son Pape et non les commandements de Dieu !
     « Il est bon de rappeler aux Presbytériens, aux Baptistes, aux Méthodistes et à tous les autres chrétiens, que la Bible ne les soutient nul part dans leur observance de Dimanche. Dimanche est une institution de l’Eglise Catholique Romaine, et ceux qui observent ce jour observent un commandement de l’Eglise Catholique. » Priest Brody, in an address reported in the News, Elizabeth, New Jersey, March 18, 1903.

     En obéissant aux commandements de Rome qui n’est pas un Commandement de Dieu, les Protestants qui observent le Dimanche se protestent et rendent hommage au Pape du Catholicisme, et non au Dieu du ciel, et Rome comprend ceci clairement !
     «Ce fut l’Eglise Catholique...qui avait transféré ce reste de Dimanche en mémoire à la résurrection de notre Seigneur. Ainsi l’observance de Dimanche par les Protestants est un hommage qu’ils rendent, malgré eux-mêmes à l’autorité de l’Eglise Catholique. » Monsignor Louis Segur, Plain Talk About the Protestantism of Today, p. 213.

     « Les Protestants...acceptent le Dimanche à la place de Samedi comme jour d’adoration publique après le changement opéré par l’Eglise Catholique...En observant le Dimanche ils acceptent l’autorité du porte parole pour l’Eglise, le Pape. » Our Sunday Visitor, February 5, 1950.

     « A plusieurs reprises j’ai $ 1,000 à quiconque peut me prouver à partir de la Bible seule que je suis tenu d’observer le Dimanche comme jour Saint. Il n’y a pas une belle loi dans la Bible c’est une loi de la Sainte Eglise Catholique seule. La Bible dit 'Souviens-toi du jour du Sabbat pour le sanctifier'. L’Eglise Catholique 'Non. Par ma puissance divine, j’abolis le jour du Sabbat et vous ordonne d’observer le premier jour de la semaine.' Et voici ! Le monde civilisé tout entier se prosterne en une obéissance révérencieuse à l’ordre de la Sainte Eglise Catholique. » Father T. Enright, C.S.S.R. of the Redemptoral College, Kansas City, in a lecture at Hartford, Kansas, February 18, 1884, printed in History of the Sabbath p. 802.

     La majorité des Protestants essayent honnêtement de servir et adorer Dieu selon leur meilleure connaissance et habileté mais ils sont ignorants de ce dilemme. Pourtant, lorsqu’ils sont confrontés avec la vérité selon laquelle l’adoration de Dimanche n’est uniquement qu’un commandement de Rome et non de Dieu, beaucoup essayent le changement de Samedi à Dimanche à partir des bases bibliques. Mais il n’y a pas un seul texte qui déclare clairement que Dieu a changé son Sabbat au premier de la Semaine ! Comment alors peuvent-ils osés exalter le premier jour de la semaine au dessus du Sabbat de l’Eternel et pourtant se dire adorateur et serviteur de Dieu et non du Pape ?
     Il y a plusieurs raisons avancées en faveur de l’observation du premier jour de la semaine à la place du Sabbat de la Bible. Nous allons examiner toutes ces raisons.


PREMIERE RAISON

     « La rédemption est plus grande que la création, c’est pourquoi nous devons observer le jour de la résurrection du Christ à la place de l’ancien Sabbat du Seigneur. »
     Où Dieu a-t-il dit ceci ? Nul part dans la parole de Dieu. Quel droit alors un homme a-t-il d’avancer une telle affirmation sur laquelle est basé le changement du Sabbat. Dieu n’a jamais exigé des hommes l’observation d’un quelconque mémorial de rédemption. Mais il nous ordonne de sanctifier le Sabbat du septième jour comme un mémorial de la création, reconnaissant ainsi Dieu comme notre Créateur.

     Si cependant c’est un devoir d’observer un jour de la Semaine pour cette raison, le jour de la crucifixion présente certainement le plus fort argument. Il n’est pas dit que nous avons la rédemption à travers la résurrection de Christ, mais est dit que nous avons la rédemption à travers Son Sang versé (voir Apoc 5:9; Eph 1:7; Col 1:14; Heb 9:12, 15). Le merveille de l’acte de Jéhovah en donnant son fils unique pour mourir à la place des rebelles fut un spectacle de l’amour rédempteur sur lequel l’univers peut regarder avec étonnement à travers toute l’éternité. Qui pourrait s’étonner que le soleil fûût violé dans les ténèbres et que la nature tremble à ce spectacle ! Le Dimanche, jour de la crucifixion présente un plus grand argument que le jour de la résurrection ; mais Dieu n’a pas exigé l’observation de l’un ou de l’autre.
     Si nous devrions commémorer la rédemption, il n’est pas nécessaire de dérober au jour du Seigneur sa sainteté. Car Dieu a fourni des mémorials pour cet événement (voir 1 Cor 11:23-26).


DEUXIEME RAISON

     « Les disciples se rencontrèrent le jour de résurrection du Seigneur pour commémorer cet événement, et le Seigneur approuva cette réunion en s’unissant avec eux » (voir Jean 20:19).
     Même si ceci était vrai, cela ne prouverait pas que le Seigneur a changé le Sabbat. Pendant plusieurs jours les disciples ne crurent pas que leur Seigneur était ressuscité d’entre les morts, mais ils furent assemblés dans le but de partager le repas en commun et de s’éloigner des Juifs (voir Marc 16:12-14; Jean 20:19). Ainsi les disciples ne commémoraient pas la résurrection du Seigneur et c’est également évident qu’il n’avait la moindre idée d’un changement de Sabbat. Ils observèrent le Sabbat selon le commandement, et reprirent le premier jour de la semaine (voir Luc 23:55-56, 24:1).


TROISIEME RAISON

     « Après ‘huit jours’, Jésus rencontra de nouveau ses disciples (voir Jean 20:26). Ceci aurait été le premier jour de la semaine, qui est ainsi considéré comme le Sabbat Chrétien. »

     Pouvons-nous être certain que la clause « après huit jours » signifie une semaine ? Une construction littérale du langage amènerait à conclure que ceci fut le neuvième jour « après huit jours ».
     Même si « après huit jours » signifie une semaine littérale, comment ou en quoi cela prouve-t-il que le dimanche est devenu le « sabbat chrétien » alors qu’il n’y a une seule particule d’épreuve que Christ ou ses apôtres s’étaient reposés ce jour ? Il n’y a pas un tel terme, Sabbat chrétien dans la Bible. L’unique Sabbat hebdomadaire mentionné dans la Bible est appelé le Sabbat du Seigneur, le septième jour. (voir Gen 2:2-3).

     Cela ne devrait pas être si remarquable que Christ avait trouvé ses disciples ensemble, puisqu’ils avaient une même habitation (voir Actes 1:13).


QUATRIEME RAISON

     « Le Saint-Esprit est descendu sur les disciples le jour de Pentecôte qui était le premier jour de la semaine. Ainsi le premier jour de la semaine devrait être observé à la place du sabbat du Seigneur » (voir Actes 2:1-2).

     Admettant que le jour de Pentecôte était le premier jour de la semaine, cela revient à donner la preuve selon laquelle ce jour était ainsi devenu le Sabbat. C’était la fête de Pentecôte et non le premier jour de la semaine que Dieu honorait, et non le premier jour de la semaine.
     Le jour de Pentecôte est distinctement désigné, mais le jour de la semaine auquel l’événement se déroula est passé sous silence. Ce ne fut pas l’intention du ciel d’honorer le premier jour de la semaine, mais pour marquer la fête anti-type de Pentecôte.

     L’immolation de l’agneau pascal le quatorzième jour du premier mois avait rencontré son anti-type dans la mort de l’Agneau de Dieu ce jour (voir Exode 12; Jean 19; 1 Cor 5:7). La présentation des premiers fruits le seizième jour du premier mois avait rencontré son anti-type dans la résurrection de notre Seigneur. Ce jour, les premiers fruits de ceux étaient endormis (voir Lev 23; 1 Cor 15:20-23; Actes 1:1-2).  Et la descente du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte accomplit le type de la fête de Pentecôte. Ce ne fut pas le jour où ces événements se déroulèrent qui faisait l’importance mais que ces cérémonies anciennes symboliques et leurs services rencontraient leur accomplissement dans le type.

     Dieu ne dit rien ici concernant le jour où ces événements se déroulèrent, il n’y a ainsi pas de preuve pour un changement du Sabbat de Dieu.
     « N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’Il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur. » Proverbe 30:6.


CINQUIEME RAISON

     « Paul une fois brisa le pain le premier jour de la semaine d’où ce jour fut observé comme Sabbat Chrétien » (Actes 20:7).

     A un moment donné l’église Apostolique à Jérusalem brisa le pain tous les jours (Actes 2:42-46). Si une seule occasion de briser le pain à Troas le premier jour de la semaine, fit de ce jour le Sabbat cette pratique par l’église Apostolique de Jérusalem a brisé le pain les autres jours ne suffisait-elle pas pour faire de ces jours un Sabbat ?
     Pourquoi essayer de se saisir d’une seule occasion où une réunion du soir fut tenue le dimanche et ensuite essayer de prouver en vain que le Sabbat a été changé, alors qu’on néglige le fait que le même Apôtre Paul prêcha chaque Sabbat du septième jour, pas seulement aux Juifs mais aux Gentils ? (Actes 13:14, 42, 44, 16:13, 17:2, 18:4).


SIXIEME RAISON

     « Nous devons trouver notre repos en Jésus, et Jésus s’est déclaré Lui-même être le Seigneur du Sabbat. Ainsi nous n’avons plus besoin d’observer le septième jour de la semaine comme Saint, parce que Jésus est notre Repos de Sabbat » (voir Matt 12:8, 11:28-30).

     Alors qu’il est vrai que tous doivent trouver le repos en Christ (repos de tous les soucis, tous leurs poids, leurs anxiétés, leurs péchés, etc.), et alors qu’il est aussi vrai que Jésus a déclaré Lui-même être le Seigneur du jour du Sabbat, il n’est pas juste cependant de conclure que Jésus constitue Lui-même le jour du Sabbat !
     La Reine d’Angleterre n’est Angleterre elle-même, mais plutôt celle qui règne au-dessus de l’Angleterre. De la même manière, Jésus ne constitue pas Lui-même le jour du sabbat mais plutôt le Souverain ou Seigneur du Sabbat. Ainsi alors que nous trouvons notre repos en Jésus, nous ne devons pas aussi oublier de nous reposer de nos labeurs le jour de Son sabbat hebdomadaire. Et puisque Jésus est encore aujourd’hui le Seigneur de tous ses serviteurs alors il existe encore un jour de Sabbat duquel il est Seigneur et que tous ses serviteurs doivent observer aujourd’hui ! Et quel jour de la semaine est ce Sabbat de Dieu dans cette Nouvelle Alliance ?
     « Car Il (Dieu) a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œœuvres le septième jour....Il y a donc un repos (de Sabbat réservé) au peuple de Dieu. (NOTE: Ce mot ‘repos’ en Grec est ‘Sabbatismos’ et se traduit littéralement observation du Sabbat (voir Strong’s Exhaustive Concordance Grec Word #4520). Car celui qui entre dans le repos de Dieu, se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. » Heb 4:4, 9-11.

     Ainsi Paul déclare clairement qu’il existe en effet un jour de Sabbat que tous les serviteurs de Dieu doivent observer cette période de Nouvelle Alliance, et ce jour de la semaine est le même jour que Dieu a sanctifié à la création le septième jour ou Samedi ! Prenons garde au conseil de Paul et évitons de chuter de la grâce de Dieu à cause de la désobéissance en refusant d’observer son jour de repos de Sabbat !


SEPTIEME RAISON

     « Paul avait donné l’ordre à l’église de Corinthe d’entreprendre une collecte publique le premier jour de la semaine, ainsi ceci aurait été le jour de l’adoration publique et par conséquence le Sabbat Chrétien » (voir 1 Cor 16:2).

     Paul cependant n’a pas dit : « Placez vos dons dans le trésorerie de l’église le premier jour de la semaine » ; mais il dit : « Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra ».
     L’Apôtre dit simplement à chacun des frères Corinthiens à mettre à part à domicile une portion ses gains de la semaine le premier jour ou bien le début de la semaine de peur de dépenser tout. En suivant le conseil de Paul, ils mettraient au premier plan Dieu et Sa cause dans leurs affaires financières, au lieu de la fin de la semaine après que tout l’argent aurait été dépensé.
     La question tout entière tourne au tour de la signification de l’expression « chez lui ». Deux versions latines, la Vulgate et celle de Castellio rendent la clause « apud se », qui signifie « à côté de soi à domicile ». Une construction similaire est donnée dans plusieurs autres versions.
     Le texte ne donne pas ainsi la preuve que l’église de Corinthe se rassemblait le jour de dimanche pour une adoration publique ; mais au contraire le texte prouve que chacun doit être dans sa maison là où il pourrait examiner ses affaires séculaires et mettre à part chez lui au début de chaque semaine sa partie de contribution selon que Dieu lui a rendu prospère. Si chacun ferait ceci, lorsque l’Apôtre viendrait, leurs dons seraient prêts et chacun serait en mesure de lui présenter ce qu’il a mis de côté.


HUITIEME RAISON

     « Nul ne sait réellement quel jour est le septième jour. Ainsi chacun a besoin de décider quel jour de la semaine il gardera sacré à Dieu comme Sabbat et dimanche est aussi bon que tout autre jour ».

     Pourtant il n’y a pas eu de temps perdu depuis la création et tout au long de l’histoire à notre temps présent. Alors le même cycle hebdomadaire de sept jours continue de nos jours même si les appellations des jours de la semaine ont été changées selon le calendrier utilisé !
     Lorsque le calendrier fut changé du calendrier Julien au calendrier Grégorien au seizième siècle, il fut découvert que le calendrier Julien manquait dix jours dans l’année solaire actuelle. Mais le même cycle de sept jours hebdomadaires fut maintenu même lorsqu’on ajouta dix jours au calendrier Grégorien. Jeudi, 4 Octobre, 1582 dans le calendrier Julien, fut immédiatement suivi par vendredi, 15 Octobre, 1582 dans le calendrier Grégorien, gardant ainsi la continuité du cycle hebdomadaire de dimanche à Samedi ! Même si quelques uns refusent à croire qu’ils n’y a pas eu de temps perdu depuis la création, Dieu montre tout de même à tout son peuple quel jour de la semaine, le véritable jour et Sabbat d’adoration de Dieu !

     Lorsque Christ fut sur cette terre, étant le Seigneur du Sabbat, il connaissait définitivement quel jour de la semaine était l’ancien Sabbat du septième jour de la création auquel on doit adorer Dieu. Mais puisque nous faisons usage du calendrier autre que celui du jour de Christ, quel jour de la semaine sur notre calendrier moderne représente le Sabbat du septième jour ? La Bible montre clairement à tous ceux qui voudront voir, dans les événements qui entourent la crucifixion et la résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, exactement quel jour de la semaine aujourd’hui est le Saint Sabbat de Dieu.
     La Bible enregistre que Christ fut crucifié le sixième jour de la semaine ou le jour de la préparation, le jour avant que ne vienne le Sabbat (voir Marc 15:42; Luc 23:54; Jean 19:31, 42; Matt 27:62), il fut ressuscité le premier jour de la semaine, ou le jour après le Sabbat (voir Matt 28:1-8; Marc 16:1-10; Luc 24:1-8; Jean 20:1), montrant ainsi que Christ se reposa dans la tombe durant le Sabbat du septième jour. C’est un fait établi que Christ ressuscita de la tombe le matin de dimanche, auxquels plusieurs font référence comme Pâques (voir Actes 12:4). Avec cette connaissance, il nous devient alors facile de déterminer exactement quel jour de la semaine sur notre calendrier moderne correspond avec les jours de la semaine antique.
     Comme Christ se ressuscita le jour que nous appelons dimanche aujourd’hui, ce jour correspond au premier jour de la semaine au temps ancien, ou le jour après que le Sabbat eût passé.  Alors le jour que nous appelons samedi dans notre calendrier moderne correspond au septième jour de la semaine du temps ancien, et le jour que nous appelons vendredi sur notre calendrier moderne correspond au sixième jour de la semaine du temps ancien, ou le jour de préparation avant qu’intervienne le Sabbat ! Ainsi tous ceux qui souhaitent suivre et servir Dieu de tout leur cœur de toute pensée, de toute leur âme et de toute leur force, par amour pour ce qu’il a fait et continue de faire pour eux, verront que le Sabbat du septième jour de Dieu aujourd’hui c’est Samedi, le jour après vendredi, et le jour avant dimanche ! Ceci nous montre clairement que le jour du Sabbat divin n’a pas changé sa septième dans le cycle hebdomadaire puisqu’il avait été sanctifié à la création, et il ne changera jamais !

     Le Sabbat divin fut établi à Eden avant que le péché ne fasse son entrée dans le monde comme le septième jour de la semaine de création (Gen 2:2-3). Dieu rétablit le même Sabbat du septième jour après que le péché fît son entrée dans le monde. Dieu a exigé de son peuple après l’exode de l’Egypte l’observation de ce jour 2500 années plus tard après la création (Exode 20:8-11). Le même Sabbat du septième jour fut observé par Christ et ses disciples, quelques 1500 années après. Le même jour du Sabbat fut encore observé par tout le peuple de Dieu trente trois années dans la Nouvelle Alliance (Héb. 4:4-11). Et bien réalisez-vous, que ce même Sabbat du septième jour continuera d’être observé après le retour de Christ et la terre renouvelée ? (Esaïe 66:22-23). Ceci parce que le Sabbat du septième jour est un mémorial de création, et montrera à jamais Dieu comme notre Créateur ! Vous ne pouvez pas non plus changer Sabbat du Septième Jour de la semaine que vous ne pouvez votre jour de naissance en un autre jour ! Ainsi le septième jour ou Samedi, le Sabbat de l’adoration de Dieu, ne changera jamais, mais demeurera toujours le jour du Sabbat à travers toute l’éternité !
     Que Dieu nous accorde Son Esprit de grâce et la force de servir et de l’adorer en son jour de Sabbat choisi de Samedi, et non dimanche ni autre jour de la semaine. Ainsi faisant, nous démontrerons que nous rendons service et adorons le vrai Dieu de la création et non quelque soi-disant dieu !


NEUVIEME RAISON

     « Nous devons adorer Dieu tous les jours et non un seul jour dans la semaine. Il n’y a pas ainsi le besoin de garder un jour dans le semaine comme jour de Sabbat pour Dieu. »

     Alors que c’est vrai, les Chrétiens doivent adorer et servir Dieu chaque moment de chaque jour, pourtant il est impossible qu’il puisse garder chaque jour de la semaine comme un jour de Sabbat Saint à Dieu ! Dieu déclare :
     « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour de repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne fera aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Exode 20:8-11.

     Il y a plusieurs points que cette déclaration et ordre de Dieu révèlent et qui rendent les raisons ci-dessus citées de faux arguments et erreurs.
     D’abord : Dieu ordonna à tous ses serviteurs d’observer Son Sabbat en ne faisant aucune œuvre ce jour d’adoration. Voyons, si quelqu’un essayait d’observer chaque jour de la semaine comme un Sabbat d’adoration pour Dieu, alors ni eux, ni toute autre personne liée à eux, ne pouvait travailler et chercher à gagner sa vie tous les jours de la semaine ! Si une personne moyenne essayait de suivre ce plan elle deviendrait bientôt pauvre et mourra de fin ! Ainsi évidemment il n’est pas juste de croire que nous devons observer chaque jour de la semaine comme un jour de Sabbat d’adoration.
     Deuxièmement : Dieu a ordonné à tous ses serviteurs de travailler six jours chaque semaine ; mais d’observer uniquement que le Sabbat du septième jour comme un jour particulièrement sacré ! Alors si nous essayons d’observer chaque jour de la semaine comme Sabbat et refusant ainsi de travailler les six jours de la semaine comme l’a ordonné Dieu, alors nous irions directement à l’encontre de la volonté de Dieu, Celui-là même que nous prétendons servir. Ceci montre clairement aussi que dimanche avec l’ensemble des autres cinq jours de la semaine ne constituent que des jours communs de travail qui ne possèdent aucune sanctification quelle qu’elle soit, alors que samedi est l’unique jour de la semaine que Dieu déclare être saint.
     Troisièmement : Dieu a clairement déclaré que seul le septième jour de chaque semaine sera tenu sacré comme jour de sabbat d’adoration, et non autre jour de la semaine, pas le premier, ni le second, ni le troisième, etc. mais uniquement le septième jour ! D’où pour quiconque d’observer un autre jour de la semaine comme un Sabbat d’adoration de Dieu, serait allé directement contre l’ordre et la volonté de Dieu, celui-là qu’il prétend servir !


DIXIEME RAISON

     « Le Sabbat faisait parti des lois cérémonielles de l’Ancienne Alliance, et fut alors cloué à la croix lorsque Christ mourut, et le Dimanche prit sa place dans la période de la Nouvelle Alliance » (voir Col 2:14-17).

     Comme déjà noté, le Sabbat du septième jour fut donné au peuple de Dieu à la création. Ceci signifie que le Sabbat existait avant l’entrée du péché dans le monde, et alors avant l’institution des lois cérémonielles de sacrifices. Ainsi le Sabbat hebdomadaire de Dieu ne pourrait pas faire parti des lois cérémonielles et ainsi n’aurait été cloué à la croix ensemble avec ses lois sacrificielles.
     Puisque beaucoup ont de difficulté à reconnaître la distinction entre les lois cérémonielles écrites par Moïse et la loi morale des 10 commandements prononcés par Dieu, examinons les distinctions claires entre les deux.

     La loi cérémonielle est appelée « la loi d’une ordonnance charnelle » (Heb. 7:16) et la loi Morale de Dieu, est dite « une loi spirituelle » Rom 7:14). L’une est une loi qui doit être « nécessairement changée » (Héb. 16:12). La loi morale est celle dont Christ a dit « Tant que le ciel et la terre ne passeront point il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettres, jusqu’à ce que tout soit arrivé. » Matt 5:18.
     La loi cérémonielle fut une « ombre de bonnes choses à venir Héb 10:1), et fut imposé « seulement jusqu’au temps de la réforme » Heb 9:10. Mais l’autre fut un code moral, de laquelle parlant dit : « Quiconque commet le péché transgresse aussi la loi, car le péché est la transgression de la loi. » 1 Jean 3:4. L’une est un joug difficile de porter (Actes 15:10); l’autre est cette « loi de liberté » par laquelle nous serons jugés (Jacq 2:8-12).
     La cérémonielle est cette loi que Christ a « abolie dans sa chair » (Eph 2:15); la Morale c’est celle qu’il n’est pas venu annuler (Matt 5:17). L’une est appelée « les ordonnances écrites de mains d’hommes » « qui étaient contraires à nous » qui furent clouées à la croix et enlevées par la Mort de Christ (Col 2:14); l’autre c’est cette loi qu’il est venu magnifier et rendre honorable (Esaïe 42:21) et que Jacques affirme est « la loi royale » transgressée laquelle est commettre le péché (Jacq 2:8-12). L’une fut une loi temporaire qui fut annulée « pour sa faiblesse et son manque de profit » (Heb 7:18); l’autre est une loi éternelle inchangeable qui ne peut pas être annulée « Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Loin de la ! Au contraire nous confirmons la loi » Rom 3:31.
     La loi cérémonielle c’est la loi qui fut le plus de partittion entre Juifs et les païens (Eph 2:14); l’autre c’est cette loi, la pratique de laquelle est dite écrite dans le cœur des Gentils (Rom 2:14-15). L’autre est une loi des commandements contenus dans les ordonnances (Eph 2:15); la loi Morale ce sont les commandements de Dieu qui constituent pour toute l’humanité un devoir d’observation (Eccl 12:12-13).
     Cette grande loi morale des dix commandements est amené à vue par le message du troisième ange (Apoc 14:9-12). C’est cette loi que le reste de la postérité de la femme observait lorsque le diable initia une guerre entre eux (Apoc 12:17). Cette loi Morale assurera à tout ce qui la garde, le droit d’entrée au ciel et à manger de l’arbre de vie (Apoc 22:14).

     Contrairement, on ne devait pas confondre ces deux lois. La loi morale fut magnifiée rendue honorable, établie. Elle est sainte, elle est juste, elle est spirituelle, elle est bonne et royale; alors que l’autre était charnel, une ombre, pénible, et fut abolie, détruite, enlevée, clouée à la croix, changée, et annulée à cause de sa faiblesse et son manque de profit.
     C’est vrai que les préceptes de la Loi Morale sont éparpillés à travers les livres de Moïse et mélangés avec les préceptes de la loi cérémonielle. Mais cela ne peut en aucun cas les inclure comme faisant parti de cette loi cérémonielle et ainsi enlevée avec elle. La loi morale est aussi éternelle comme Dieu, alors que la loi cérémonielle fut en vigueur seulement jusqu’à la mort de Christ sur la croix. Ceux qui divisent la parole de Dieu avec droiture ne confondrons jamais ces deux lois essentiellement distinctes ; ni n’iront-ils appliqués à la loi royale de Dieu le langage respectant les ordonnances écrites des mains d’hommes.
     Dire que les dix commandements constituent un code parfait en eux-mêmes apparaît de plusieurs faits : Dieu les prononça de sa propre voix, et il est dit « il n’ajouta plus rien » (Deut 5:22), montrant ainsi qu’Il avait donné une Loi complète. Il les écrivit seul sur deux tables de pierre de son propre doigts, une autre preuve que ceci fut un code moral complet (Deut 9:9-11). Il la fit placée seul sous le siège de la propitiation dans le second appartement du sanctuaire (Exod 30:6; Héb 9:4-5), une preuve que ce fut la loi qui a rendu nécessaire la propitiation parce qu’elle a été brisée. Dieu expressément appelle ainsi ce qu’Il a écrit sur des tables de pierres une loi et des commandements (Exod 24:12).
     Les deux lois avaient des Sabbats, pourtant il existait des différences claires entre elles. Le Sabbat du septième jour avait son origine en Eden avant le péché comme faisant parti de la loi immuable de Dieu, et arrivait toujours le septième jour que nous appelons aujourd’hui Samedi. Alors que les Sabbats des jours de fête sont introduits après le péché comme faisant parti des lois cérémonielles, et pourraient tomber sur n’importe quel jour de la semaine. Le Sabbat du septième jour fut écrit sur une pierre du doigt de Dieu. Alors que les Sabbats des jours furent écrits sur un tissu, un papier ou sur une peau, par le doigt de Moïse.  Le Sabbat du septième jour ensemble avec les neuf autres commandements, fut placé dans l’arche immédiatement sous le siège de la propitiation suplombé de la gloire et de la présence de Dieu (Exode 30:6, 40:20, 34), signifiant qu’il devait rester en vigueur d’une manière permanente et était inchangeable. Alors que les Sabbats des jours de fête furent placés à côté de l’arche (voir Deutéronome 31:26), signifiant qu’ils avaient été promulgués que pour un temps jusqu’à l’accomplissement de leur utilité. Le jour du Sabbat on ne faisait aucune préparation de nourriture, mais toute nourriture fut d’avance préparée et cuite le sixième jour ou le jour de la préparation (Exode 16:23). Alors qu’aux Sabbats des jours de fête vous pouvez préparer et faire cuire votre nourriture (voir Exode 12:14–16). Le jour du Sabbat du Septième jour, on ne pouvait faire aucun travail, même ramasser des brindilles pour faire cuire la nourriture (voir Nombre 15:32–36). Alors qu’aux Sabbats des jours de fête on pouvait travailler, à ramasser divers bois et branches d’arbres (durant les fêtes de tabernacle) à fin d’ériger des apatames servant de demeure (voir Lévitique 23:34–40).
     Ainsi il y a une distinction claire entre le quatrième Commandement de Dieu inchangeable de la loi morale à sanctifier le Sabbat du septième jour, et les jours de Sabbat de fête temporaire typique de la loi cérémonielle. Le Sabbat du septième jour fut « fait pour l’homme » avant sa chute dans le péché, d’où il ne pourrait être un type ou une ombre montrant à la mort de Christ et d’où, il ne saurait été cloué à la voix, mais continue de rappeler le commencement de l’histoire de cette terre et au Créateur de nous tous. Mais les Sabbats des jours de fête aussi bien que bien que toutes les autres types de l’économie Juive vinrent en existence après la chute de l’homme et son besoin d’un Sauveur, d’où ils furent une ombre montrant à la rédemption et furent en réalité cloués à la croix (Col 2:14).
     Même Paul déclare que le peuple de Dieu est sous l’obligation de continuer l’observation du Sabbat de la Loi Morale après la mort de Christ, mais il ne dit nul part que nous avons besoin d’observer les Sabbats cérémoniels (Héb 4:4-11).
     Cela devrait être claire pour tous ceux qui souhaitent voir que le fait d’enlever et annuler les ordonnances écrites de mains d’hommes contenues dans la loi cérémonielle remet en pleine force chacun des préceptes de la Loi Royale, et aussi que la loi des ombres montrant à la mort de Christ prirent fin lorsque cet grand événement arriva. La violation de la Loi Morale fut ce qui amena le Sauveur à déposer sa vie pour sauver vous et moi du péché. D’où la continuité et l’immuabilité des dix commandements sacrés, il compris le quatrième Commandement du Sabbat du Septième jour. Dieu a donné son Fils unique pour porter sur Lui-même la malédiction qui nous revient pour avoir brisé sa loi.


ONZIEME RAISON

     « Le Sabbat fut donné uniquement qu’au peuple Juif au Mon Sinaï et fut remplacé dans la dispensation de l’Evangile avec Dimanche » (Exode 20:8-11).

     Tout d’abord, le Sabbat du septième jour fut donné par Dieu avec la naissance du peuple Juif !
     « Dieu acheva au Septième jour son œuvre, qu’il avait faite, et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’Il avait créé en la faisant. » Gen 2:2-3.

     Aussi, lorsque Dieu conduisit son peuple hors d’Egypte et les nourrit de la manne au désert, Il leur dit de ramasser chaque matin de la manne pour ce jour uniquement et tout ce qui restait de la manne pourrissaient et puaient. Mais le sixième jour ou vendredi ils devaient « préparer ce qu’ils auraient apporté, ils s’entrouvera le doube de ce qu’ils ramasseront jour par jour....Ils les laissèrent jusqu’au matin...et cela ne devint point infect...et le peuple se reposa le septième jour. » Exode 16:5, 24, 30. Ceci montre clairement que le peuple de Dieu avait une Connaissance de Son Sabbat du septième jour même avant la promulgation de la loi que le mont Sinaï !
     Ainsi le Sabbat du septième divin existait clairement avant Juda, avant Jacob, avant Abraham, et même avant le déluge. D’où pendant deux mille ans avant l’existence du premier Juif sur la terre le Sabbat fut en existence ! Ainsi Chers lecteurs le Sabbat de Dieu n’est pas une institution juive et ne pourrait pas disparaître à l’inauguration de la dispensation évangélique !


DOUZIEME RAISON

     « Jean fut en esprit le jour du Seigneur, qui est alors déclaré le premier jour de la semaine » (Apoc 1:10).

     Mais nous demandons : Sur quelle base peut-il être dit que ceci prouve le point qu’ils affirment ? Ce texte, c’est vrai, fournit une preuve directe selon laquelle il existe un jour dans la dispensation de l’Evangile dont le Seigneur réclame comme sien ; mais y a-t-il un seul texte dans la Bible qui prouve que le premier jour de la semaine est le jour du Seigneur ? Il n’y en a pas un.
     Pourtant il y a quand même un récit selon lequel Dieu réclame un certain jour comme sien et se la réservé comme son Sabbat. « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de tout son œuvre qu’il avait crée en la faisant. » Gen 2:3.

     « Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour. Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour....Il y a donc un repos (de Sabbat réservé) au peuples e Dieu. » Heb. 4:4, 9.

     « Si tu retiens ton pied pendant le Sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du Sabbat tes délices, pour sanctifier l’Eternel en le glorifiant, et si tu l’honores, en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants, et à de vains discours : Alors tu mettras ton plaisir en l’Eternel, et je te ferai montrer sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton Père, car la bouche de l’Eternel a parlé. » Esaïe 58:13–14 (voir aussi Exode 16:23, 20:10; Marc 2:28).

     Alors le septième jour est le vrai jour de repos que Dieu s’est réservé Lui-même lorsqu’Il accorda à l’homme les autres six, et Il appelle ce jour Mon Saint Jour. C’est le jour dont le Nouveau Testament déclare que le Fils de l’Homme est Seigneur. Il n’y a qu’un seul jour que la Bible désigne comme le jour du Seigneur, et ce n’est aucun autre que le Sabbat du quatrième commandement, le Samedi.
     Au Mont Sinaï, Dieu Lui-même descendit et proclama sa Sainte loi, les dix commandements. Le quatrième commandement qui concerne le jour du Sabbat se trouve au cœur ou au centre de cette loi.
     « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage...Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Exode 20:8-11.

     Noter ici que Dieu a débuté ce commandement avec le mot « Souviens-toi ». Ceci c’est parce que Dieu savait qu’il y aura une tentative d’égarer les hommes à oublier de sanctifier le Sabbat de Dieu du Septième Jour. Mais plus que cela.
     Le commandement du Sabbat contient les trois choses nécessaires qui rendent la loi d’un roi valide. Il contient le NOM du législateur, Seigneur ; sa POSITION, Créateur ; et le DOMAINE de son règne, le ciel et la terre. Ces trois choses sont nécessaires dans le sceau royal d’un roi. Ainsi le Sabbat du septième jour contient le sceau de Dieu qu’il a placé dans la loi pour la rendre valide. Ceux qui observent ce Sabbat du septième jour comme saint à Dieu, Dieu placera son sceau dans leur front (Apoc 7:3), parce que le Sabbat est un signe de distinction pour tout le monde que nous aimons et servons Dieu et non l’homme ! C’est ainsi que Dieu Lui-même l’affirme :
     « Je leur donnai mes Sabbats comme un signe entre Moi et eux, pour qu’ils connaissent que je suis l’Eternel qui les sanctifie....Sanctifier mes Sabbats et qu’ils soient entre Moi et vous un signe auquel on connaisse que je suis l’Eternel. » Ezéchiel 20:12, 20.

     Depuis le Sabbat du septième jour contient le sceau de Dieu puisqu’il constitue un signe de distinction entre Dieu et son peuple, alors quel nom la Bible donne-t-elle au premier jour de la semaine ou Dimanche, qui est le jour sanctifié par Rome ?
     « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir le marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. » Apoc 13:16-17.

     L’histoire révèle d’une manière concluante que l’Eglise Catholique Romaine constitue cette puissante Bête d’écrite dans Apocalypse 13:1-10, aussi bien que la Petite Corne de Daniel 7 (voir Appendice A). Il était prophétisé que cette Petite Corne pensera changer la loi de Dieu (voir Daniel 7:25) ! Alors que constitue cette marque du Catholicisme romain ou la Bête ? Comme le sceau et signe de Dieu c’est l’observation de son Sabbat du septième jour, alors la marque de la Bête doit être l’observation de Dimanche après que vous ayez été éclaircis que ce jour (Dimanche) n’est pas le jour d’adoration de l’Eternel ! Et Rome admet ceci clairement !
     « Dimanche est notre marque d’autorité...l’Eglise est au-dessus de la Bible, et ce transfert de l’observation du Sabbat est une preuve à ce fait. » Catholic Record of London, Ontario, Canada, September 1, 1923.

     « Bien sûr l’Eglise Catholique réclame que le changement (de l’adoration de Sabbat à Dimanche) fut son acte...Et est une marque de son autorité ecclésiastique dans les choses religieuses. » H.F. Thomas, Chancellor of Cardinal Gibbons.

     Ainsi tout chrétien averti qui continue d’adorer le Dimanche le premier jour, alors qu’il sait que le Sabbat biblique du Seigneur est Samedi le septième jour montre ainsi qu’il aime à suivre un mensonge d’homme au lieu d’aimer et suivre la vérité divine ! Il montre aussi qu’il est content de servir, d’adorer, et de se prosterner à l’autorité du Pape du Catholicisme, et non se prosterner au Seigneur Dieu de la Bible. Ainsi ils se trouvent dans un danger grâce de recevoir la marque de la Bête et être perdu, au lieu de recevoir le sceau du Dieu vivant et obtenir la Vie Eternelle ! Et pourquoi sera-t-il perdu ? Parce qu’il a suivi un commandement de l’Eglise Catholique Romaine et non le Commandement de Dieu, il suit la parole des hommes basée dans la tradition et non la parole de Dieu fondée dans les Ecritures ! Et Rome comprend ceci clairement.

     L’Eglise Catholique Romaine met ouvertement en défit tous les Protestants, soient qu’ils abandonnent le Dimanche, retournés à la Bible seule comme leur autorité et ainsi observés le septième jour Samedi, ou bien qu’ils abandonnent la Bible, reviennent pleinement vers leur mère, l’Eglise Catholique Romaine.
     « Le Dimanche est basé non sur l’Ecriture, mais sur la tradition, et il est distinctement une institution catholique. Comme il n’y a aucune écriture en faveur du transfert du dernier au premier jour de la semaine, les Protestants devraient observer leur Sabbat le jour de Samedi, et ainsi abandonner les Catholiques en pleine possession du Dimanche. » Catholic Record, September 17, 1893.

     « Concernant le changement de l’observance du Sabbat Juif au Dimanche Chrétien, je souhaite attirer votre attention au fait suivant :
     « 1) Les Protestants, qui acceptent la Bible comme l’unique règle de foi et de religion, devraient par tous les moyens retourner à l’observance du Sabbat. Le fait qu’ils ne le font pas, mais au contraire observent le Dimanche, les déhumanisent aux yeux de tout homme pensant.
     « 2) Nous Catholiques, n’acceptons la Bible comme l’unique règle de foi. En dehors de la Bible nous avons l’Eglise vivante, l’autorité de l’Eglise comme une règle qui nous guide. Nous disons, cette Eglise, instituée par Christ pour instruire et guider l’homme à travers la vie, a le droit de changer les lois cérémonielles de l’Ancien Testament et ainsi, nous acceptons son changement du Sabbat à Dimanche. Nous disons franchement, oui, l’Eglise a opéré ce changement, elle a fait cette loi, comme elle a fait beaucoup d’autres lois, par exemple, l’abstinence de vendredi, le non mariage de la prêtrise, la loi concernant les mariages mixtes, la régulation des mariages catholiques et un millier d’autres lois....
     « Il est souvent en quelque ridicule, de voir les Eglises Protestantes, en chair et en législation, exiger l’observance de dimanche, de laquelle il n’y a rien dans leur Bible. » Peter R. Kraemer, Catholic Church Extension Magazine, USA (1975) Chicago illinois, « Under the blessing of the Pope Pius XI ».

     « Les arguments...sont fermement enracinés dans la parole de Dieu, et ayant étudier profondément avec la Bible en main ne laisse aucune échappatoire pour le Protestant consciencieux excepté d’abandonner l’observation de Dimanche et le retour au Samedi, ordonné par leur maître, la Bible, ou bien ne voulant pas abandonner la tradition de l’Eglise Catholique qui impose l’observation de Dimanche, une observation qu’ils ont accepté en opposition directe à leur maître, la Bible, acceptent avec consistance l’Eglise Catholique dans toutes ses instructions. La raison et le sens communs exigent l’acceptance de l’un ou de l’autre de ses alternatifs : soit le Protestantisme et l’observation de Samedi ou le Catholicisme et l’observation de Dimanche. Le compromis est impossible. » James Cardinal Gibbons, in Catholic Mirror, December 23, 1893.


     Voici une question pour vous à résoudre : Voulez-vous être un candidat à la réception de la marque du catholicisme en suivant le faut culte de Dimanche, le premier jour de la semaine et perdre la vie éternelle ? Ou bien voulez-vous être un Candidat à la réception du sceau et signe de Dieu en suivant la vérité et observer uniquement le Samedi, le Sabbat du septième jour et obtenir la vie éternelle à travers Jésus-Christ ? Cette grande décision solennelle est à vous de prendre, et que Dieu soit loué que vous avez un tel choix !

     Mais quand tous les raisonnements, théories, et excuses pour l’observation de Dimanche au lieu du Samedi de la Bible sont correctement examinés, les Ecritures déclarent que le peuple de Dieu doit entreprendre ce grand conflit :
     « Nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » Actes 5:29.

     « Heureux ceux qui lavent leurs robes afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville. Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aiment et pratiquent le mensonge. » Apoc 22:14-15.

     « Ecoutons la fin du discours : Crains Dieu et observes ses commandements. C’est là ce que doit tout homme, car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ecclésiaste 12:13-14.


     Que Dieu nous aide de sa grâce, de sa force et de courage à garder ses commandements montrant ainsi notre allégeance uniquement à l’autorité de Dieu en ne servant et adorant que lui. Que Dieu nous aide à ne point suivre un mensonge, ni donner notre allégeance et service à l’autorité d’aucune église, ni au Pape, ni à aucun homme à la place de Dieu.



 APPENDICE A

LA BETE et LA PETITE CORNE

     La puissance de la Bête d’Apocalypse 13:1-10 a émerveillé les chrétiens des centaines d’années durant. Il y a eu beaucoup de spéculations au sujet de ce qu’elle est sa nature, et le temps de son apparition. L’inquiétude était bien placée, car la Bible donne un très grand avertissement au sujet de la Bête. Mais il n’y a pas lieu de spéculer.
     Dans la prophétie biblique les puissances politiques sont fréquemment représentées par les animaux, ou « Bêtes ». La pratique n’est pas limitée au seuls temps bibliques, car nous faisons encore usage de symboles d’animaux aujourd’hui pour représenter des nations. Mais l’apparition de cette Bête particulière et différente de tout animal connu, et paraît être composée de différentes bêtes en un seul. Ainsi, nous sommes incapables de l’appeler par le nom d’une bête particulière, telle que lion, ou l’ours, ainsi il est devenu une pratique courante de l’appeler la Bête ou la Bête semblable au Léopard, ou la Bête multiforme.
     Cette Bête est d’un si grand intérêt, parce qu’elle réclame d’adoration en opposition à Dieu. Et c’est contre ce faux système d’adoration, ensemble avec ceux qui s’unissent avec lui, que la colère de Dieu sans mélange avec la miséricorde, sera frappée !
     « Et un autre, un troisième ange les suivit en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère et il sera tourmenté dans le feu et le soufre... » Apoc 14:9-10.

     En considérant les versés qui traitent de cette Bête, nous notons qu’il existe plusieurs caractéristiques ou indices qui aident à identifier qui elle représente. En examina chacun de ces points, il deviendra plus clair que cette Bête doit être.
     « Puis, je vis montrer de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et ses cornes, dix diadèmes, et ses têtes des noms de blasphèmes. La bête que je vis était semblable à un léopard, ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l’une de ses têtes comme blessées à mort ; mais la blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité de la bête ; et ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? Et lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes, et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante deux mois. Et il ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de la guerre aux Saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue et toute nation. Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau. » Apoe 13:1–8).

     Beaucoup s’attendent à une puissance diabolique qui fait son entrée de force dans l’arène politique, contraignent les chrétiens à abandonner leur foi, en établissant un gouvernement de force non-religieux. Nous devons noter, cependant, qu’il y a liée à cette bête une adoration. Le verset 8 dit que tous les habitants de la terre l’adoreront, exceptés ceux dont les noms figurent dans le livre de vie de l’Agneau. Et c’est uniquement ceux dont les noms sont écrits dans ce livre de vie qui seront sauvés. Jésus parla clairement lorsqu’il dit que, « étroit est la porte, et resserré le chemin, qui mène au ciel, et il y a peu qui le trouvent. » (Matt 7:14).
     Peu après dans le même sermon Jésus fit une autre déclaration profonde : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » Matt 7:21-23.
     A partir de ces versets nous résumons que la vaste majorité des Chrétiens ne seront pas prêts à rencontrer Christ à son retour. Selon la prophétie, tous ceux-là seront trouvés en train d’adorer la Bête. Ce fait doit nous dire quelque chose à propos de la nature de cette Bête car si cette puissance se déclarait anti-chrétien comme beaucoup le pensent, peu, très peu de Chrétiens iront lui rendre hommage.

     Le point suivant c’est à noter que cette Bête a un corps d’un léopard, et dans Daniel 7:6. Le mot Grec nation fut représenté par un léopard (veuillez demander notre traité : « L’APPARITION ET LA CHUTE DES EMPIRES »). Peu de personnes réalisent à quel point la philosophie païenne Grecque à capturé le monde, et elle a aussi joué un rôle dans la formation d’idées dans l’église.
     Beaucoup de philosophes grecs sont célèbres pour l’importance qu’ils avaient eu sur la pensée humaine. Au cours des siècles moyens, lorsque la Bible fut prohibée, les hommes faisaient recours à Platon, à Aristote, et à Socrates pour obtenir la lumière. Comme l’on devait beaucoup pénétrer la pensée religieuse, aidant à former plusieurs conceptions qui plutard devinrent une partie de la croyance chrétienne, mais pour laquelle il n’y avait aucun soutien biblique.
     Par exemple, Platon croyait en l’immortalité de l’âme. Dans sa compréhension, les héros et les hommes honorables à leur mort vont immédiatement dans des maisons et des lieux de récompense, alors que le peuple commun descendant dans les régions infernales pour recevoir le châtiment pour leurs pollutions de péchés jusqu’à ce qu’ils soient purifiés. Nous voyons ici la croyance religieuse de l’exaltation des saints au ciel à la mort, et aussi la doctrine du purgatoire.
     Platon croyait aussi au concept de la séparation du corps de l’âme. Il crut que ceci était accompli en affligeant le corps, par la dépravation, et en se séparant de la société. Ainsi fut jeté la base pour l’apparition de la croyance au monastérisme et des pénances.
     Un autre point à noter est que cette Bête sortie des eaux de mer. Selon Apocalypse 17:15, les eaux représentent les « peuples, et les multitudes, et les nations, et les langues ». Ainsi, ce que déclare ce verset est que quand cette Bête apparaîtra, elle sortira d’un endroit qui était immensément peuplé, telle que l’Europe, et non d’un endroit désertique, ou un endroit moins peuplé.
     Il est important de comprendre que cette Bête était prédite continuer 42 mois, ou trois années et demi du temps prophétique. Prenant le calendrier Juif de 30 jours pour chaque mois, 42 mois ou 3½ années signifieraient 1260 jours prophétiques. Dans la prophétie Biblique, un jour prophétique égal à une année de temps normal (voir Nombres 14:34; Ezéchiel 14:34). Nous comprenons ainsi que cette Bête régnerait 1260 jours prophétiques ou 1260 années littérales.


LA PETITE CORNE

     Dans Daniel 7, cette Bête identique est comparée à la Petite Corne ou royaume qui déracine et détruit trois carnes ou royaumes, et ensuite prononce des paroles de grands blasphèmes contre Dieu (voir Daniel 7:8, 20-25). Cette puissance devait régner « jusqu’à un temps et des temps et la moitié d’un temps » Daniel 7:25. Un « temps » représente une année, dans la prophétie biblique. Ainsi cette puissance de Petite Corne allait régner pour un temps - ou 1 année, et puis des temps -- ou 2 années, et la moitié d'une année. Ceci serait égale à 3 années et demi ou 42 mois ou 1260 jours prophétiques ou années littérales.  Ainsi les prophéties relatives à la Bête et à la Petite Corne font référence à la même puissance religieuse.

     Alors que ces deux prophéties indiquent que cette identifiée devait régner pour 1260 années littérales, quand alors cette période de temps commença-t-elle ? Un autre point significatif qui nous aide à établir le temps de l’apparition de cette puissance, est que elle devait recevoir son trône, son autorité et sa puissance de la part du dragon.
     Alors que dragon se réfère à Satan (Apoc 12:9), plus spécifiquement dragon se rapporte à l’ancien Empire Romain païen dont Satan s’était servi pour essayer de détruire l’enfant, ou Christ aussitôt qu’il naissait (Matt 2:1-18; Apoc 12:2-5). Le trône de l’ancien Empire Romain fut la ville de Rome elle-même. Et comme la date de l’Empire romain en 476 après J.C, il est clair que cette puissance de bête ne pourrait pas s’établir fermement et maintenir une autorité qu’après ce temps.

     Alors, qui serait cette puissante bête ? Lorsque l’Empire Romain chuta, son royaume fut divisé en dix nations-Etats. Et quelle fut la puissance religieuse qui s’éleva des ruines de Rome païenne ? Se réclamant des titres et de l’autorité de ces empereurs prédécesseurs, l’église Catholique Romaine peu à peu chercha à étendre sa puissance au-dessus des 10 nation-états de l’Europe. Bientôt les Chefs d’Etat de ces nations reçurent leurs couronnes plus ou moins sujet à l’autorité catholique romaine. Alors que certains discuterons que la papauté est primordialement que une puissance religieuse, nous devons comprendre qu’elle est aussi une puissance politique qui envoie et reçoit des ambassadeurs et fonctionne comme un Etat politique.
     Comme l’église catholique romaine obtient peu à peu plus de puissance et de contrôle sur les 10 nation-états de l’Europe, il devint apparent que toutes ces nations à l’exception de trois (les Hérulis, les Vandals et les Ostrogoths), furent en faveur de, ou cédèrent à l’autorité et à la religion catholique. Ainsi l’église catholique mena une guerre contre les trois nations, et déracina toute en succession (les Hérulis en 493, les Vandals en 534 et les Ostrogoths en 538), exactement comme la Bible l’avait prédit de cette puissante bête Petite Corne ! Ainsi 538 constitua le point de départ du règne de la Bête.
     Il fut montré aussi qu’au temps du règne de cette bête (1260 ans), sa puissance lui devait être arrachée et elle recevrait une blessure presque mortelle. Mais cette blessure serait guérie et cette même puissance se remettrait en fonction sur les rois de la terre.

     Commençant avec la date 538, l’église catholique régna exactement 1260 ans et ensuite reçut sa blessure mortelle en 1798. Les armées de Napoléon marchaient à travers l’Europe détruisant monarchie et église. Un général Français Berthier, descendit à Rome et prit captif le Pape Pius VI et le ramena en France pour y mener ses derniers jours en exil. Ainsi l’église catholique demeura pour une période de temps sans un chef visible pour la diriger. Ceci fut évidemment un coup mortel à l’église, parce que sans un chef visible ou Pape, l’église catholique était morte ! Elle a règné 1260 années, et maintenant elle est sans puissance comme le prophète l’a exactement déclaré.
     Beaucoup croient que l’église catholique était arrivée à sa fin et ne se figurerait plus à jamais d’une manière significative dans les affaires du monde. Ce fut la conception durant plusieurs années, elle demeura ainsi faible mais en 1929, le Cardinal Gasparri et Bnito Musolini signèrent le concordate qui restaurait les pouvoirs temporaires. Une fois de plus le Vatican se mit à fonctionner comme elle l’avait fait.
     Nul ne peut douter que depuis ce temps la Papauté a regagné assez de prestige perdu il y a deux siècles. Dans les années 1950, lorsque Président Harry Truman essaya de nommer un ambassadeur officiel pour le Vatican, il s’éleva une telle protection qu’il lui fût imposible de le faire. Mais 30 ans plus tard lorsque le Président Reagan essaya d’accomplir la même chose, il rencontra peu d’opposition.

     Un autre point remarquable c’est que cette Bête avait des pieds d’un ours. L’ours dans Daniel 7:5 représente l’Empire des Mèdes et des Perses et ceux-ci avaient une méthode de gouvernement particulièrement la leur. Lorsque le roi des Mèdes et des Perses prononçaient la loi, il était considéré comme infaillible. Une fois annoncée, il était impossible de changer la loi (Daniel 6:8, 12, 15). Ceci trouva son partenaire dans la doctrine de l’infaillibilité du Pape lorsqu’il parle de l’ex-cathédra, et définit les points de loi ou doctrine.
     On remarque aussi que sur la tête de la Bête il y avait le nom de blasphème. Le concept biblique de blasphème se trouve dans Marc 2. Les chefs du peuple Juif accusèrent Jésus de blasphème pour avoir présumé pardonner les péchés, une prérogative qui appartient à Dieu seul (voir versé 5 à 7). L’église catholique se réclame de cette autorité.

     Le dernier point à remarquer c’est que la prophétie déclare que cette puissance bête mènerait la guerre au sein de Dieu. Nul qui connaît l’histoire ne peut nier que cette description, sans équivoque sied à l’Eglise Catholique Romaine. Il est conservativement estimer que l’Eglise de Rome avait causé la mort de plus de 50 millions de personnes durant les 1260 années de règne. Pourquoi ces hommes et femmes furent-ils tués ? Parce qu’ils avaient suivi la vérité biblique et leurs consciences même lorsque cela leur opposait à l’enseignement établi et à l’autorité de l’Eglise. Ainsi il est clair que la Bête d’Apocalypse chapitre 13:1–10 et la Petite corne de Daniel 7, sans se tromper se référent à l’Eglise Catholique romaine !
     Même s’il est vrai que la tolérance religieuse est plus répandue aujourd’hui que dans le passé la prophétie biblique révèle le fait que ceci ne continuera pas toujours. Cette blessure mortelle devait être complètement guérie, et bientôt l’Eglise Catholique reprendra son pouvoir perdu. Alors, ensemble avec ces Eglises Protestantes qui sont unies et qui l’imagent elles feront revivre les persécutions du passé contre ceux qui refusent d’accepter et demeurer sous leur autorité en croyance, et pratique religieuses, choisissant plutôt de suivre la Bible et leurs consciences (voir Apoc 13:15–17).
     Nous comprenons que Dieu n’avait pas donné ses prophéties bibliques comme une dénonciation contre des individus mais plutôt contre des système religieux apostats. Dieu a envoyé à son peuple ses avertissements prophétiques afin qu’ils ne s’impliquent innocemment dans cette apostasie de Rome ou des églises du Protestantisme apostats unis avec Romes.
     Dans Apoc 18, Dieu parle de ces mêmes systèmes religieux apostats comme Babylone. En ces derniers jours nous trouvons que comme Dieu appela Lot hors de la Sodome méchante avant sa destruction, ainsi il envoie un appel à son peuple aujourd’hui, « Sortez du milieu d’elle, mon peuple », pour les séparer de ces systèmes religieux apostats « afin que vous ne participiez point à ces péchés et que vous ne receviez de ses fléaux » Apoc 18:4.

     Dieu averti clairement son peuple contre leur union avec des église apostates ou avec les non-croyants, mais de demeurer séparés d’eux tous. S’ils continuaient à demeurer membre ou unis avec ces églises corrompues ils ne seront pas purs à ses yeux, il ne les prendra pas pour fils et filles, et ils perdront la vie éternelle (voir 1 Cor 6:14-18; Esaïe 52:11; Michée 2:10).

     C’est à cause de l’amour énorme de Dieu pour ceux qui sont encore liés avec ces systèmes religieux apostats, parce qu’il y a beaucoup qui l’aiment de tout leur cœur, qu’il les avertit à échapper du danger qui les menace. Dans un amour et une tendresse miséricordieuses Dieu appelle son peuple hors de toutes les églises afin de ne pas subir la destruction ensemble avec Babylone, et plutôt devenir lié avec Christ et son royaume de justice, et ainsi obtenir le vie éternelle.
     « Fuiez du milieu de Babylone, et que chacun sauve son âme ; ne soyez pas près dans ses iniquités....Sortez du milieu d’elle, mon peuple et que chacun sauve sa vie en échappant à la colère ardent de l’Eternel. » Jérémie 51:6, 45.