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LA  VOLONTE! : VOTRE  POUVOIR  DE  CHOIX


Première Impression, 1998

Copyright © 1998 par

"LET THERE BE LIGHT" MINISTRIES
PO BOX 1776
Albany, OR 97321
U.S.A.
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LA  VOLONTE! : VOTRE  POUVOIR  DE  CHOIX


     Qu'entendons-nous par la volonté ?  La Soeur White écrit ce qui suit :
     «Le moteur de la personnalité humaine c'est la facilité de décider, de choisir.  Tout dépend de la volonté». Vers Jésus, P. 57.

     La volonté est notre pouvoir de choisir, notre moteur de décision.  Elle est aussi la puissance ou la force dominante de nos tempéraments.
     Quand, mettons-nous la volonté en pratique ?  Quand notre volonté intervient-elle ?  Dans toute action de notre existence.  Nous ne pouvons faire la moindre chose sans notre volonté.  Au réveil jusque tard dans la nuit, nos décisions sont sous le contrôle de notre volonté.  Notre existence est faite de diverses actes et choix.  En répétant incessamment une action quelconque, nous commençons à former des habitudes.  Et, selon nos habitudes particulières nous formons des caractères.
     «Les paroles et les actes forment le caractère». That I May Know Him, P. 141.

     Nous devenons nous-mêmes ce que nous choisissons exactement être.  Nous récolteront la destruction éternelle si nous choisissons former de mauvais caractères.  Mias, au contraire si nous décidons de développer des caractères justes nous récolterons la vie éternelle.  Cela vaut l'effort d'être appelé à partager l'éternité auprès de notre Roi et Sauveur miséricordieux.  Voilà pourquoi elle dit que «Tout dépend de la volonté».

     Avec cette idée en tête, considérons Adam avant l'introduction du péché.  Dieu dit :
     «Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance». Genèse 1:26.

     Pourquoi Dieu fit-il usage de deux mots pour décrire la création de l'homme à son image et d'après sa ressemblance ?  La ressemblance désignerait une forme extérieure, et l'image, une structure intérieure ou caractère.
     «L'homme devait revêtir l'image de Dieu, dans sa ressemblance extérieure et dans le caractère». Patriarchs and Prophets, P. 45.

     «L'Eternal n'avait pas créé l'homme dans le but de la racheter après, l'homme devait revêtir son image». Letter 69, Féb. 7, 1897.

     «Dieu créa l'homme afin que toutes ses facultés reflètent la pensée divine». Christ's Object Lesson, P. 355.

     Quelle pensée solenelle !  Chaque individu sur la terre, avait reçu de Dieu des facultés, qui, bien entretenues reflèteraient dans toutes les actes la pensée divine.  Adam fut-il alors parfait à la création ?  Oui, il fut.  Adam possédait-il une nature parfait exempte du péché ?  Certes !  Mais, possédait-il un caractère parfait et achevé ?  Non.
     «Avant la chute, il était possible à Adam de fermer un caractère juste par l'obéissance à la loi de Dieu.  Mais il chuta, et à cause de son péché, notre nature est déschue». Steps to Christ, P. 62.

     ll ressort qu'Adam ne fut pas à la création, doué d'un caractère parfait et achevé.  Son caractère était informe et inachevé.  Mias il avait le privilège et la capacité de former et parfaire son caractère, et prendre des décisions justes, par l'exercice de sa volonté, poser des actes vertueux, des habitudes justes, et former définitivement un caractère juste.  ll n'y avait pas en Adam un penchant vers le mal, cependant, il était parfaitement libre de céder sa volonté à Satan et choisir de faire le mal s'il le voulait.  Malheureusement, c'est exactement ce que Adam fit de sa propre volonté, faire le mal.  Par le péché d'Adam, la nature humaine avait chuté, soumise au péché, remplie de mal, de convoitises méchantes, et de désirs.  Dès lors, l'homme avait une inclinaison incontrôlable à persister dans le péché, ce qui au départ n'existait pas chez lui.  Face à la tentation à faire le mal, sa nature dépravée et dégénéré, assistée de tous ces mauvias désirs exerceraient une force presque irrésistible sur lui à suivre et succomber à cette tentation, pendant que sa conscience lui dirait de résister et faire le bien.  En sa personne s'initierait un combat, soit se donner à la tentation et péché ou résister et suivre Dieu.  Ceci amènerait l'homme à contraindre sa volonté pour décider quel sentier suivre.  Qu'en était-il de notre volonté après la chute de l'homme ?
     «Cette volonté, qui constitue un facteur si important dans la formation du caractère, fut à la chute cédée à la domination de Satan ; et il a depuis lors oevré dans l'homme à vouloir et faire son propre plaisir, à sa misère et ruine totales». Testimonies, Vol. 5, P. 515.

     La volonté sous les mains de Satan et l'appui de la nature dégénérée de l'homme exerçant un désir ardent presque irrésistible au péché, nous n'aurons aucune chance de vaincre, n'est-ce pas ?  Nous manquerons toujours la force de tenir contre la tentation et nous serons incapables de soumettre notre volonté et l'obliger sur le chemin de la résistance et enfin vaincre.  Nous céderons tout le temps à la tentation et choisirons de pécher même si nous ne le voudrons pas.  C'est ce que Paul affirme entre autre :
     «Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.  Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas...car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.  Misérables que je suis !  Qui me délivrera du corps de cette mort ?» Romains 7:18-19, 22-24.

     Y-a-t-il de l'espoir pour l'humanité dans une telle situation ?  Non, nous serions à jamais serviteurs du péché et nous demeurerons captifs au diable.  Toute bonne oeuvre, toute tentative de faire le bien de notre part seraient semblables aux yeux de Dieu à des vêtements souillés.  Satan serait notre maître et père, et réclamerait son autorité sur nous.  Le seul espoir pour la famille humaine toute entière serait un secours venant de Dieu.
     «Le résultat d'avoir mangé de fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal se manifeste dans toute l'expérience de l'homme.  ll y a dans sa nature l'inclinaison au mal, une force qu'il ne peut résister sans un secours.  Résister cette force, atteindre cet idéal que son âme accepte comme seul valable, il n'a de secours que dans une seule puissance». Education, P. 29.

     Dieu ne pouvait pas tout de suite pardonner le péché de l'homme, car ceci rendrait la pénalité inutile, et le péché serait à jamais toléré.  Pour sauver l'humanité de la captivité de Satan, un parmi la race humaine devait choisir vivre toute sa vie sans péché.  Lutter et combattre incessamment contre les désirs et convoitises presque irrésistibles de l'homme déchu, continuellement obliger sa volonté pour vaincre toutes les tentations, en s'appuyant sur Dieu et marcher sur le sentier de l'obéissance dans l'humilité aux ordres de Dieu.  C'est le seul moyen de briser l'emprise de Satan sur notre volonté.  ll devait être prouvé que la loi de Dieu est sainte, juste et bonne, et que l'humanité pouvait parfaitement y rendre obéissance.  ll n'y a pas d'autre moyen au salut et à la libération de l'homme de l'esclavage de Satan et du péché.
     «La justice exige non seulement que le péché soit pardonné, mais aussi que le peine de mort soit infligée.  En donnant Son Fils unique, Dieu a rempli ces deux conditions.  En mourant en lieu et place de l'homme, le Christ a subi la peine et rendu possible le pardon.  Par le péché, l'homme s'est coupé de le vie divine.  Les machinations de Satan, l'auteur du péché ont paralysé son âme.  Privé du sentiment du péché, il est incapable d'apprécier le nature divine et de se l'approprier...Satan l'a ensorcelé.  Tous les subterfuges ingénieux que le diable peut imaginer lui sont présentés pour empêcher tout bon mouvement.  Chaque faculté et chaque capacité que Dieu lui a accordée se retourne comme une arme meurtrière contre le divin Bienfaiteur.  Bien que Dieu l'aime, il ne peut lui communiquer ses dons et ses bienfaits comme il le désire.  Mais Dieu ne se laissera pas surmonter par Satan.  ll a envoyé Son Fils dans la monde pour qu'en assumant la forme et la nature humaines, l'humanité et la divinité réunies en lui, élèvent l'homme dans l'échelle des valeurs morales aux yeux de Dieu.  ll n'existe aucun autre moyen de salut pour l'homme». Message Choisis, Vol. 1, P. 340-41.

     Dieu, notre Père miséricordieux, donna Son Fils unique, comme notre substitut, notre garant, os de notre os et chair de notre chair, sacrifice pour le péché, pour livrer un combat contre l'ennemi redoutable, et puis vaincre.  Le Christ a-t-il vaincu le diable revêtu de la nature de l'homme déchu, ou celle des anges exemptés de péchés ou celle d'Adam avant la chute ?  Car assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mias c'est à la postérité d'Abraham.
     «En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fut un Souverain Sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple ; car ayant été tenté lui-même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés». Hébreux 2:16-18.

     Ainsi, Christ avait la nature de l'homme depuis Abraham qui porte à croire que Christ devait avoir la nature de l'homme d'après la chute.  Mais, certains interprètent ces écrits autrement et affirment que Christ bien sûr prit sur lui la nature humaine et devint homme, mais qu'il ne s'était pas revêtut de la nature pécheresse et dépravée que nous possédons aujourd'hui.  Est-ce là une vérité ?  Considérons plus près le passage que nous venons de lire :
     «Car ayant été lui-même tenté dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés». Hébreux 2:18.

     Christ a souffert par la tentation.  Mais pourquoi Christ devrait-il subir l'épreuve de la tentation s'il n'avait que la nature non déchue de l'homme ?  Ne serait-il pas facile de dire non au péché, si vous n'éprouvez aucun désir intérieur de vouloir pécher ?  Oui, évidemment.  Pourquoi alors fut-il soumis à l'épreuve lorsque la tentation vint à sa recontre ?
     «Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise». Jacques 1:14.

     Aussi, tout homme est tenté lorsque les désirs et les convoitises dans sa nature, poussent, luttent et lui demandent de commettre le péché.  Quelle sorte de nature humaine devriez-vous posséder pour être assujettis aux désirs et convoitise presque irrésistibles ?  La nature humaine dans son état déchu.  Ainsi notre Sauveur bien-aimé devait revêtir la même nature telle que toi et moi devons avoir, pour subir la tentation exactement comme toi et moi, et vaincre.
     «Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché». Hébreux 4:15.

     A tous égards, Christ fut tenté comme nous avec le même nature déchue, avec la même motivation et les mêmes désirs presque irrésistibles vers le péché.  Cependant, il ne commit point de péché, pas même une seule fois.
     «En conséquence, il a dû être rendue semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fut un souverain sacrifiée miséricordieux et fidèles dans le service de Dieu pour faire l'expiation des péchées du peuple». Hébreux 2:17.

     C'était en saisissant sa volonté de toutes ses forces et luttant inlassablement que Christ passa la douloureuse épreuve de la tentation, obligeant sa volonté à vaincre la tentation, choisissant suivre à tout prix la volonté de Dieu en toutes choses, et ainsi accomplissant pleinement la volonté de Dieu.
     «Paul declare : «J'ai été crucifié avec Christ...» Gal 2:20.  Rien de plus difficile que la crucifixion de la volonté.  Christ a été tenté comme nous en toutes choses, mais sa volonté était demeuré du côté de Dieu.  En tant que homme, il avait la même liberté de volonté qu'avait Adam en Eden.  ll aurait pu céder à la tentation comme le fit Adam, et Adam aurait pu lui aussi résister à la tentation comme Christ.  Christ aurait pu s'il le voulait transformer les pierres en pains.  ll se serait jeté du haut du temple.  ll aurait pu céder à la demande de Satan et se prosterner et adorer l'usurpateur du monde.  Mais à chaque instant il répondait au tentateur par : «ll est écrit».  ll avait obéi parfaitement à la volonté de Dieu et toute sa vie révélait la volonté divine...
     «Ceux qui professent suivre Christ et aspirent à la perfection complète en Lui doivent remettre leur volonté à Dieu». Our High Calling, P. 107 (Manuscript 48, 1899).

     La doctrine mensongère qui veut croire qu'à la conversion, le Chrétien n'a pas à exercer sa force de volonté pour vaincre le péché, est ainsi exposée, que par la foi seul l'on obtient la victoire.  Cela ne peut être vrai parce que notre Sauveur a démontré comment vaincre la tentation, céder à Dieu notre volonté à chaque moment de notre vie.  Par son exemple, Christ a montré à chacun de nous le moyen de vaincre dans cette nature dégénérée et dépravée.  La Soeur White l'explique plus clairement lorsqu'elle dit :
     «ll (Christ) prit sur lui-même la nature souffrante de l'homme, dégénéré et souillée par le péché». Bible Commentary, Vol. 4, P. 1147 Col. 2.

     «ll prendrait l'homme dans sa nature déchue et s'engager de faire face à l'ennemi redoutable qui avait triomphé d'Adam». Review and Herald, Féb. 24, 1874 (Vol. 1, P. 140 Col. 3).

     «...ll était pur et sans souillure, mais prit sur Lui notre état de péché». Review and Herald, December 15, 1896 (Vol. 3, P. 421 Col. 2).

     Ce n'était pas en commettant le péché que Christ avait obtenu notre nature déchue, mais il l'avait pris sur lui-même afin d'endurer les inclinaisons intérieurs ardentes, et les vaincre étant notre parfait exemple.
     «ll sait le poids des inclinaisons du coeur naturel, et ll assistera en tout moment de tentation». Testimonies, Vol. 5, P. 177.

     Gloire à Dieu !  Vous-êtes-vous demandez le degré de l'humilité que Christ s'était revêtu afin de descendre de la plus haute position au ciel, là où les anges se prosternaient à ses pieds et attendaient ardemment à exécuter ses ordres ?  Abandonner tout, descendre de Sa position auprès du Père, et devenir l'un de se propres créatures afin de nous démontrer exactement comment nous pouvons vaincre tout péché et tentation et retourner une fois encore à la faveur de Dieu ?  Vous-êtes-vous demandez quelle sorte d'humiliation le Fils de Dieu à consenti ?  Pourtant il n'y a que peu de Chrétiens aujourd'hui qui prennent cette croix et suivent Christ.  A présent voyons : Christ avait-il à sa naissance un caractère tout fait ?  Non, il n'en était pas question.  ll l'a développé à travers Son expérience avec la tentation.
     «ll convient, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances la Prince de leur salut». Hébreux 2:10.

     «(ll) a appris bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, et qui après avoir été élevé à la perfection est devenu pour tous ceux qui Lui obéissent l'auteur d'un Salut éternel». Hébreux 5:8-9.

     «Ce fut le dessein de Dieu que Christ revêtisse la forme de l'homme déchue, et endurer le poids des tentations acharnées de Satan, et comprendre comment secourir ceux qui à leur tout seront tentés, afin d'obtenir la perfection par la souffrance». Spirit of Prophecy, Vol. 2, P. 39.

     «Christ vint à la tête de l'humanité, mettre à notre disposition un caractère parfait». Review and Herald, Nov. 24, 1904 (Vol. 5, P. 91 Col. 1).

     Mes frères et Soeurs, Christ était victorieux de toute tentation.  ll a combattu toutes les batailles que nous aurons à livrer dans la perfection de notre caractère, et il a triomphé de tout péché possible dans le conflit avec l'ennemi puissant et redoutable, afin de nous libérer de la servitude !
     «Ou comment quelqu'un peut-il entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort ?  Alors seulement il pillera sa maison». Mattieu 12:29.

     Définissons ici quelques termes.  Qui représente ici l'homme fort ?  Satan bien sûr.  Et la maison de l'homme fort ?  C'est son territoire - ce monde.  Comment le Christ a-t-il lié l'homme fort ?  Christ est demeuré invaincu devant toutes les tentations de Satan.  ll a triomphé de Satan, et Satan n'a obtenu aucun succès sur le Christ.  Dans Jean 14:30, Christ déclare : «Le diable n'a rien en moi».  Que signifie piller les biens et la maison de Satan ?  C'est libérer les captifs de Satan, les dégager hors de sa tutelle et puissance (voir Esaïe 14:12, 17).  L'intention de Satan était de nous retenir à jamais captifs sans la moindre chance d'échapper.  Mais Jésus-Christ avait brisé sa puissance.  ll a garanti la liberté de notre volonté, choisir qui nous voulons.
     «Les desseins de Dieu n'étaient pas de détruire notre volonté, car c'est par son exercice libre que nous pourrons accomplir Ses propos pour nous.  Nous devons Lui soumettre notre volonté, pour la récupérer après, purifiée et raffinée, et unis en sympathie avec le Divin.  Nous pourrons alors jouir de Son amour et puissance.  Aussi difficile que cette soumission puisse paraïtre à un coeur obstiné et entêté, il est pourtant «profitable pour toi». Mount of Blessing, P. 62.

     «Christ nous à libéré de la puissance du diable et du péché, nous laissant un excellent exemple de la victoire sur le péché et parfait notre caractère.  Nous le pouvons !  Mais nous devons nous soumettre, nous convertir à Dieu.  Nous devons comprendre la puissance de la volonté.  La forteresse du péché se trouve dans la volonté». Manuscript 36, Sept. 19, 1891 (Manuscript Release #551, P. 3).

     «Plusieurs en sont à se dire : «Comment faire pour m'abandonner à Dieu ?»  Vous désirez vous donner à lui mais vous êtes faible moralement, esclave du doute et sous l'empire des habitudes de votre vie de péché.  Vos promesses et vos résolutions sont comme des toiles d'araignées.  Vous ne pouvez dominer sur vos pensées, vos impulsions, vos affections.  Le souvenir de vos promesses non tenues et des engagements auxquels vous avez failli affaiblit votre confiance et votre propre sincérité, et crée en vous le sentiment que Dieu ne peut vous accepter.  Mais vous n'avez pas lieu de désespérer.  Ce dont vous avez besoin, c'est de connaître la véritable puissance de la volonté.  Dieu nous a accordé la faculté de choisir : à nous de l'exercer.  Vous ne pouvez changer votre coeur ; vous ne pouvez, de vous même, donner à Dieu vos affections ; mais vous puovez décider de le servir.  Vous pouvez lui donner votre volonté, et alors il produira en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.
     «Ainsi tout votre être sera placé sous l'action puissante de l'Esprit du Christ ; vos affections seront concentrées sur lui, vos pensées seront en harmonie avec lui.  Désirer la bonté et la sainteté, c'est bien ; mais si vous vous en tenez là, cela ne vous servira à rien.  Plusieurs seront perdus qui auront espéré devenir Chrétiens et désirer l'être.  Ce sont ceux qui ne parviennent pas à soumettre entièrement leur volonté à Dieu, et qui ne prennent pas la décision d'être Chrétiens.  Par l'emploi judicieux de la volonté, un changement complet peut s'opérer dans votre vie.  En soumettant votre volonté à Jésus-Christ, vous vous unissez à une force qui est supérieure à toutes les principautés et à toutes les puissances.  La force d'en haut vous sera communiquée pour vous rendre inébranlable, et ainsi, en vous remettant constamment entre les mains de Dieu, vous serez mis à même de vivre la vie nouvelle, à savoir la vie de la foi». Vers Jesus, P. 46-47.

     Triompher de nos habitudes et des chaînes de péchés, s'efforcer à rentrer par la porte étroite, n'est pas une proie facile.  Cela nécessitera toute la puissance et la force qui a été communiquée par Dieu pour combattre efficacement et avec succès les péchés qui nous assaillent.  Seuls ceux qui le font obtiendront le royaume du ciel.
     «Satan et ses armées luttent contre le gouvernement divin, et ceux qui ont le désir de céder dans leurs coeurs à Dieu, obéir à ses commandements, seront soumis par Satan aux difficultés et perplexités afin de les décourager à renoncer au combat». Testimonies, Vol. 1, P. 397.

     Christ a tenu ses disciples en garde de ce combat et a révélé l'ultime vainqueur.
     «Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent». Mattieu 11:12.

     Qu'est-ce que cela signifie ?  Définissons pour commencer quelques termes.  Où se trouve le royaume du ciel ?  Christ parle-t-il du royaume réel, littéral là-haut ou bien y-a-til un sens spirituel ?
     «Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu.  ll leur répondit : le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.  On ne dira point : il est ici, ou il est là.  Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous». Luc 17:20-21.

     Le royaume de Dieu est au milieu de nous.  Que signifie alors «forcer» son entrée ?  la violence serait de mettre toutes ses énergies à l'oeuvre pour repousser le péché à l'aide de la force de notre volonté pour obtenir le royaume du ciel.
     «Par les grandes vérités dont nous avons bénéficié, nous devrions avec le secours du Saint-Esprit, servir d'instruments de lumière.  Nous approcherons ainsi du trône de la grâce et contempler l'arc de la promesse.  A genoux les coeurs contrits, nous chercherons le royaume du ciel avec une violence spirituelle qui rapportera sa récompense.  Nous le saisirons de force comme jadis Jacob». S.D.A. Bible Commentary Vol. 5, P. 1089, Col. 2.

     A présent, que signifie-t-il de la saisir de force comme Jacob ?  Que fit Jacob ?  «La crainte et al détresse pesaient sur Jacob lorsqu'il tentait d'obtenir la victoire de ses propres forces.  ll avait pris pour ennemi le visiteur divin et l'avait combattu avec le peu de force qui lui restait.  Mais lorsqu'il se jeta sur la miséricorde de Dieu, il reconnut que plutôt qu'un ennemi, il était encerclé des mains de l'amour infini.  ll vit Dieu face à face et ses péchés lui furent pardonnés.
     «Le royaume des cieux est forcé et le violent s'en empare.  Cette violence implique tout le coeur.  Etre irrésolu c'est être instable.  La résolution, l'abnégation et l'effort consacré sont indispensable pour une oeuve de préparation.  L'intelligence et la conscience, unis ensembles, mais sans l'action de la volonté, nous courons à l'échec.  Nous devons engager toutes les facultés et sentiments.  L'ardeur et la prière fervente doivent remplacer l'indolence et l'indifférence.  C'est par un effort déterminé et une foi ferme dans les mérites de Christ que nous pouvons vaincre et avoir accès au royaume du ciel.  Le temps est court.  Christ bientôt apparaîtra la seconde fois». S.D.A. Bible Commentary, Vol 1, P. 1095 Col. 2.

     «Nous devons rentrer par la porte étroite...Les agants actifs de Satan sont placés tout le long du chemin, et contestent tout le mouvement de chaque âme.  Christ encourageait ses disciples à ne pas succomber à l'intimidation.  Persévérez, poussez sans relâche.  Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite.  Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas (Luc 13:24).  ll faut abandonner les idoles bien-aimés, et les péchés qui nous retiennent, même si cela exigera de nous la perte de l'oeil droit ou de notre bras.  Agonisez !  Frayez votre chemin au milieu des armées de l'enfer qui opposent votre passage.
     «Oh !  Nous devons avec empressement annoncer à toute personne qu'il y a un ciel à gagner et un enfer à éviter.  Toute l'énergie de l'âme doit concourir vers ce but unique, saisir le royaume du ciel de force.  Satan est actif, et nous le devons d'avantage.  ll persévère dans sa lutte, et nous le devons aussi.  Le temps n'est plus aux excuses et accusations contre les autres pour nos échecs ; plus de temps pour plaider les circonstances défavorables.  Ceux-là mêmes qui professent la foi en Christ doivent cesser d'offenser Dieu par des excuses.  Jésus a tout pourvu pour toute urgence.  S'ils marcheront sur ses traces, ll aplanira les passages rugueux.  Avec son expérience incomparable ll apportera secours.  ll encercle le croyant dans une atmosphère exclusive avec Dieu, et l'âme nécessiteuse doit tout oublier sauf Dieu.  Satan lui chuchotera ses propos, mais, que le Chrétien crie à haute voix à Dieu et ll repoussera l'ombre infernale de Satan.  D'un coeur humble, soumis et reconnaissant, il pourra dire, «ta douceur m'a affranchi».  Le chercheur sincère revient d'une communion avec Dieu enrichi de l'assurance de son amour, pour à son tour diffuser partout où il passe une prière céleste.  ll peut parler de la justice de Jésus-Christ ; il peut parler de l'amour de Dieu avec sincérité.  ll a goutté et sait que l'Eternel est bon». Letter 16f, May 9, 1882 (Manuscript Release #995, P. 7-9).

     La même pensée revient dans 1 Corinthiens 9:25, et Actes 14:22, que nous devons lutter pour vaincre, et obtenir le royaume de Dieu par la tribulation.  Mais pour vaincre, coûte que coûte, nous devons soumettre nos volontés à Dieu et nous convertir à son service.  Dans notre état égoïste, non converti et sans piété, nous n'avons aucune force de tenir et résister les tentations, et dans cette condition toutes nos bonnes actions sont semblables à un vêtement souillé.
     «Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé.  Nous sommes tous flétris comme une feuille, et nos crimes nous emportent comme le vent». Esaïe 64:6.

     Aussi, dans notre état égoïste et non converti, toute notre justice est semblable à un vêtement souillé.
     «ll est impossible à l'homme, de lui-même, d'observer cette loi, car l'homme naturel est dépravé, déformé, et complètement contraire au caractère de Dieu.  Les oeuvres d'un coeur égoïste sont semblables à une chose impure ; et toute notre justice comme un vêtement souillé». Mount of Blessing, P. 54.

     Si l'homme dans ce état n'a aucune force pour tenir contre les tentations, qu'elle serait notre condition ?  Et bien, nous serions tous vaincus.  Comment pourrons-nous dans cette condition nous approcher de la croix et obtenir la conversion et être justifié devant Dieu.  Nous n'irons pas parce que nous n'avons pas la force.  Comment alors allons-nous atteindre la croix ?
     «Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi». Jean 12:32.

     Le mot grec employé ici pour désigner «attirer» signifie littéralement «traîner».  Complètement battus, sans aucune force de faire un mouvement, ce serait le seul moyen de nous amener à la croix.
     «L'homme ne peut pas travailler pour son salut, sans la puissance divine aidant, et Dieu ne fera pas pour l'homme ce qu'il exige de lui, à travers sa coopération personnelle.  L'homme est totalement dépendant de Dieu pour le salut de son âme.  ll ne peut pas de lui-même faire un pas vers le Christ sans l'Esprit de Dieu le traîna vers lui, et cet attrait est toujours, et continuera jusqu'à ce que l'homme attriste le Saint-Esprit par son refus persistant». Letter 135, 1898 (Manuscript #99, P. 26) ; (Voir aussi Message Choisis, Vol. 1, P. 390-91).

     Maintenant, seront-nous traîner à la croix si nous ne le voulons pas nous-même ?  Pas du tout.  Nous devons nous laisser nous même traîner à la croix.  Le temps que nos mettrons pour y parvenir, sera selon notre volonté d'être amené.  Une fois au pieds de la croix, nous contemplons notre Sauveur, suspendu, frappé et meurtri, et nous réalisons alors que «c'est mon péché qui a causé cette souffrance à mon Sauveur et mon Dieu».
     Nous commençons à réaliser l'extrême gravité du péché, et nous plaidons le pardon, confessant et abandonnant nos péchés du passé.  1 Jean 1:9 devient alors une promesse précieuse, et le Seigneur nous pardonne nos péchés passés confessés et abandonnés.  Nous sommes justifiés.  ll nous accorde alors la force et la grâce de tenir, et combattre, hommes ou femmes, les combats de l'Eternel, et vaincre le péché.  Nous sommes dorénavant nés de nouveau ou convertis, et la semence de Christ est implantée en nous.  Si nous sommes convertis, et que la semence de Christ est implantée en nous, nous ne portons plus le vêtement souillé.  En considérant plus près Esaïe 64:6, dans notre condition avec «toute notre justice semblable aux vêtements souillés», le terme «vêtement souillé» signifie une femme traversant son cycle menstruel.  Et dans Lévitique ce sang souillait tout ce qu'il rentrait en contact avec.  C'est là un exemple destructif de notre propre justice dans un état de non repentance.  Mais lorsque nous sommes nés de nouveau, 1 Jean 3:9 déclare que la semence de Christ est implantée en nous.  Et quand la femme devient enceinte, que devient-il de son cycle menstruel ?  ll cesse, et il n'y a plus de sang pour souiller.  Dans cette condition de «né de nouveau», imprégné de la semence de Christ, ou uni à la divinité, alors notre justice est acceptable de Dieu.  Nous ne connaissons plus l'expérience d'un vêtement souillé.  Nous pouvons alors faire les oeuvres de justice, nous progressant sur le chemin de la sanctification.
     «Le Fils de Dieu est venu dans notre monde portant la nature humaine afin de montrer aux hommes que la divinité et l'humanité unis ne commettent pas le péché». Manuscript 10, Féb. 10, 1898 (Manuscript Release #599, P. 3).

     Une fois nous sommes convertis et commençons le processus de sanctification, avons-nous quelque chose d'autre à faire ?  Puisque nous venons d'obtenir la force et la puissance pour faire face à la tentation, commençons-nous à marcher en avant ou Dieu fait-ll tout et nous rend parfait sans aucun effort de notre part ?
     ««Marchez dans la lumière».  Marcher dans la lumière signifie se résoudre à oeuvrer et exercer la force de volonté, dans l'effort de refléter Christ dans la douceur de caractère.  Cela signifie éviter toute tristesse ou mélancolie.  Vous ne vous contenterez plus d'affirmer «Je suis enfant de Dieu».  Contemplez-vous Jésus, et êtes-vous changé à Sa ressemblance ?  Marcher dans la lumière signifie une conquête dans l'avancement et progrès spirituels.  Paul avait déclaré : «Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection : mais oubliant ce qui est en arrière, et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but!»  Marcher dans la lumière signifie «marcher dans la droiture», «marcher sur les traces du Seigneur», «marcher dans la foi», «marcher dans l'esprit», «marcher dans la vérité», «marcher dans l'amour», «marcher dans la nouveauté de vie».  C'est «parfaire son caractère dans la sainteté et la crainte de Dieu»». Sons and Daughters of God, P. 200.

     «L'esprit de Dieu ne fait pas la part de l'homme ni dans le vouloir ni dans l'acte.  Cela est l'oeuvre de l'homme en coopérant avec la Divinité.  Aussitôt que nous soumettons notre volonté à l'harmonie avec la volonté de Dieu, la grâce de Christ se tient prêt à collaborer avec l'humain, mais cette grâce ne sera pas un substitute à notre oeuvre indépendante de résolution décisive d'agir.  Ce n'est pas par l'abondance de lumière, et d'évidence sur évidence, que l'âme est convertit.  C'est seulement la disposition de l'homme d'accepter la lumière, et réveiller les forces de la volonté, réalisant et reconnaissant ce qu'il connaît de juste et vrai ; et en coopérant avec les ministères du ciel que Dieu à établi pour sauver l'âme.  La lumière brillera en vain à moins que l'homme dispose son coeur à faire la volonté de Dieu, s'engage dans le service de Dieu.  L'intensité de la lumière et la conviction à elles seules n'accompliront rien.  Dieu sait qu'il à déjà obtenu suffisamment de preuves.  «lls ont Moïse et les prophètes».  S'ils n'accepteront pas leur témoignage et se mettre en action, ils ne croiront non plus même si quelqu'un leur était envoyé d'entre les morts». Letter 135, 1898 (Manuscript Release #99, P. 27).

     Certains supposent que la grâce de Dieu leur a été donnée afin de les aider à vaincre la tentation sans leur propre participation active à résister à cette tentation.  Mais rappelons le témoignage précité : Aussitôt que nous inclinons la volonté en harmonie avec la volonté de Dieu, la grâce de Christ intervient pour collaborer avec l'effort humain, mais sa grâce ne saurait être un substitut à notre résolution indépendante et décisive d'agir !  Nous devons faire notre part lorsqu'une tentation survient, faire le premier pas pour résister à cette tentation avant qu'intervienne la grâce et la puissance de Christ pour nous conduire à la victoire.
     «ll y a une seule puissance qui peut nous rendre conforme à Christ, qui peut nous rendre inébranlable et constant.  C'est la grâce de Christ qui nous vient à travers l'obéissance à la Loi de Dieu». My Life Today, P. 100.

     Nous avons des exemples parfaits dans la Bible à ce sujet.  Le premier est l'expérience de la Mer Rouge.  Les enfants d'Israël étaient arrivés à la Mer Rouge mais furent empêchés de traverser.  Les Egyptiens étaient forts à leur poursuite, et il semblait qu'il n'y avait aucune moyen d'échapper.  lls allèrent être pietinés par l'ennemi puissant.  Mais que fit l'Eternel ?  ll leur ordonna d'avancer, et par la foi, les enfants d'Israël firent le premier pas et mirent leurs pieds dans l'eau avant que n'intervienne la puissance de Dieu pour ouvrir un passage et les fit traverser victorieux de leurs adversaires (P.P. 290).  Une autre experience fui celle du Jourdain.  Le même événement se reproduisit.  Les enfants d'Israël devaient exhiber leur foi en Dieu, faire un effort et par la foi, faire le premier pas en obéissance à Dieu et vaincre l'obstacle qui les empêchait d'avancer.  lls devaient faire le premier pas et mettre le pied dans l'eau ; et puis l'Eternel vint par sa puissance, et ils traversèrent.  Supposons maintenant que nous sommes convertis ; avec l'expérience de la nouvelle naissance, et la semence de Christ implantée en nous, puis nous cédons notre volonté à Satan et nous choisissons de pécher, que se passé-t-il ?  Nous chutons de notre condition de convertis, l'expérience du vêtement souillé recommence à nouveau.  Mais que serait devenue la semence de Christ implantée en nous si nous revêtissions de nouveau le vêtement souillé ?  Nous aurions dû avorter la semence !  Nous devenons coupable du meurtre de la semence, ou la crucifixion à nouveau de Christ par notre propre choix volontaire de pécher.
     «Par tout péché Jésus est crucifié de nouveau». Desire of Ages, P. 300.

     «ll s'est crucifié de nouveau le Fils de Dieu et transpercé de nouveau ce coeur meurtri et saignant». Mount of Blessing, P. 10.

     Chers frères et soeurs, nous devons vaincre nos péchés et cesser de crucifier à nouveau notre Sauveur.  Nous devons maîtriser notre volonté.
     «La forteresse du péché se trouve dans la volonté.  Mettez votre volonté dans ce conflit du côté de Dieu.  Ne vous placez plus dans la position d'un pécheur...» Letter 24a, January 26, 1890 (Manuscript Release #448, P. 12-13.

     Pourquoi notre jeunesse et même les plus âgés tombent-ils si facilement dans la tentation et le péché ?  C'est parce que la parole de Dieu n'est pas étudiée avec méditation comme il le fallait.  Si elle était appréciée, il y aurait une rectitude intérieur, une force d'esprit, qui résisterait la tentation de Satan au mal.  Une force de volonté ferme et décidée n'est pas apportée dans la vie et le caractère parce que l'instruction sacrée de Dieu ne fait pas sujet d'une étude et méditation.
     «On ne met pas assez d'effort pour associer l'esprit avec les pensées pures et saintes, les dévier de ce qui est impur et faux.  On ne choisit pas le meilleur côté, une place aux pieds de Jésus, comme le fut Marie, pour apprendre les leçons les plus sacrées du Maître Divin, afin de les garder dans le coeur, et les mettre en pratique dans la vie de chaque jour.  La méditation aux choses saintes ennoblira et purifiera l'esprit et développera des jeunes femmes et des jeunes hommes Chrétiens». Fundamentals of Christian Education, P. 132  (See also Testimonies, Vol. 5, P. 513-515).

     «Tout grand défaut doit être écarté.  Une bataille doit être livrée contre ce défaut jusqu'à le vaincre.  Le Seigneur collaborera avec vos efforts.  Lorsque l'homme, faible et pécheur travaille pour son salut avec crainte et tremblement, c'est Dieu qui oeuvre en lui de vouloir et de faire son propre plaisir.  Mais Dieu n'interviendra pas sans la coopération de l'homme.  ll doit faire usage de ses capacités à l'extrême.  ll doit se placer comme étudiant, prêt et disposé dans l'école de Christ, et quand il accepte la grâce qui est gratuitement offerte, la présence de Christ dans les pensées et dans le coeur lui donnera la décision d'intention à mettre de côté tout péché, afin de remplir le coeur de la plénitude et l'amour de Dieu». Fundamentals of Christian Education, P. 134.

     Nous avons reçu le privilège unique de nous unir avec notre Seigneur et faire des efforts sincères pour parfaire la Sainteté dans la crainte de Dieu.
     «Dieu n'a pas intérêt dans des âmes indolentes.  Les prédicateurs souvent disent au peuple qu'il n'ont rien à faire mais croire, que Jésus a tout accompli.  Mais la parole de Dieu indique clairement qu'au jour du jugement, les balaces seront bien équilibrées, et les décisions seront prises sur la base des évidences fournies... Nos efforts dans les oeuvres de justice, pour notre propre salut et celui des autres, aura une influence décisive sur notre récompense... Toute tentation résistée est une victoire inestimable remportée dans la soumission de soi ; elle soumet toutes les forces au service de Jésus, et augmente la foi, l'espérance, la patience et la tolérance». Review and Herald, Oct. 25, 1881 (Vol. 1, P. 291 Col. 3 - voir Sons and Daughters of God, P. 285, 115 ou Youth Instructor, Sept. 20 1894).

     Nous avons reçu le privilège élevé de développer les facultés de notre esprit jusqu'au plus haut sommet possible.  Quel en est la hauteur ?
     «Pour l'esprit et pour l'âme aussi bien que pour le corps, c'est la loi de Dieu que la force soit acquise par un effort.  C'est l'exercice qui fait développer.  En harmonie avec cette loi, Dieu a pourvu dans sa parole les moyens de développement mental et spirituel.  En cherchant dans toutes ses pages et apprenant leurs relations, les plus hautes pensées de l'homme sont mises en activités intenses.  On ne peut pas s'engager dans une telle étude sans développer la force mentale.  Celui qui avec sincérité et humilité d'esprit étudié la parole de Dieu, cherchant à comprendre ses vérités, sera mené en contact avec son Auteur ; et il n'y a pas de limite aux possibilités de développement, exepté son propre choix». Education, P. 123-125.

     Quel en est la hauteur ?
     «Plus haut que puisse atteindre la plus haute pensée humaine, est l'idéal de Dieu pour ses enfants.  La piété est un but à atteindre». Education, P. 18.

     Souvenez-vous qu'il est dit que : «Dieu avait créé l'homme afin que toute la faculté reflète la faculté de la pensée divine». Christ's Object Lesson, P. 335.

     Chers amis, c'est la plus haut idéal de Dieu pour nous, développer nos facultés et nos caractères pour refléter exactement la pensée et le caractère de notre Créateur !  Voyez-vous une plus profonde signification dans Philippiens 2:5 ?  Mais nous pouvons chosir ne pas suivre la plus haute intention de Dieu pour nous, et au lieu de parfaire et développer nos facultés, nous choisissions de pécher et abuser du précieux trésor caché en nous.  Et si nous le faisons, nous récolterons ses conséquences éternelles.
     «Tout péché, tout acte injuste, toute transgression de la loi de Dieu agissent mille fois sur l'acteur que la victime.  Chaque fois que l'une des facultés glorieuses dont Dieu a enrichi l'homme est abusée et mal employée, cette faculté perd à jamais une portion de sa vigueur et ne sera plus jamais comme elle était.  Tout abus infligé à notre nature dans cette vie est ressenti non seulement dans cette vie mais pour l'éternité.  Quoique Dieu pardonne le pécheur, cependant l'éternité ne retrouvera plus la perte volontaire occasionnée dans cette vie.  Rentrer dans la vie prochaine, la vie future, dépravé de la moitié de la force qui aurait été emportée est tout simplement terrible.  Les jours de l'épreuve destinés à nous préparer pour le ciel, mais que nous avons perdus ne seront plus jamais récupérés.  Les capacités de jouir seront moins dans la vie à venir à cause des méfaits et abus perpétrés sur les forces morales dans cette vie.  Quelque soit la hauteur atteinte dans la vie à venir, nous aurions pu montrer plus haut et plus haut si nous avions employé nos opportunités et nos privilèges exeptionnelles à améliorer nos facultés ici-bas». This Day With God, P. 350.

     Quelle pensée solennelle !
     Qui s'efforcera avec moi à «entrer par la porte etroite» ?  Conduisez-vous d'une manière digne de l'Evangile de Christ car vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché... Fortifiez donc vos mains languissantes, et vos genoux affaiblis ; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse Rocherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur.  Achevez donc maintenant d'agir ; afin que l'accomplissement selon vos moyens réponde à l'empressement que vous avez mis à vouloir».
     «Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force.  Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable... Tenez donc ferme : ayez à vos riens la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l'Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin.  Prenez aussi le casque du salut et l'épée de l'esprit, qui est la parole de Dieu.  Faites en tout temps par l'esprit toutes sortes de prières et de supplications.  Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les Saints.  A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir, Christ en vous l'espérance de la gloire.  C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme, en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ.  C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi».
     «Ce que Dieu veut c'est votre sanctification ; c'est que vous absteniez de l'impudicité ; c'est que chacun de vous possède son corps dans la sainteté et l'honnêteté !  C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, rendons à ce qui parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, car l'Eternel agira en ma faveur... et, il n'abandonnera pas les oeuvres de tes mains». Luc 13:24 ; Philippiens 1:27 ; Hébreux 12:4, 12-14 ; 2 Corinthiens 8:11 : Ephésiens 6:10-11, 14-18 ; Colossiens 1:27-29 ; 1 Théssaloniciens 4:3-4 ; Hébreux 6:1 ; Psaumes 138:8).

     Ainsi, allons «dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d'entrer afin que ma maison (la maison du Seigneur) soit remplie» (Luc 14:23).