French Jeremiah

Jérémie avait été placé comme Sentinelle et messager "pour arracher et abattre, pour ruiner et détruire les nations et royaumes établis" (Jérémie 1:5, 10). Mais comment leur destruction s'accomplira-t-elle ? Ce serait par un autre royaume ou ville fortifiée (Jer 1: 18). Jérémie avait été le messager qui annonçait les paroles de l'Eternel (Jer 1:9, 6:17).

Toutes ces nations et royaumes adoraient des dieux, ce qui avait fait d'eux des royaumes et nations religieux. Mais, laquelle de ces nations en particulier devait être détruite et arrachée ? Celle-là que l'Eternel lui-même avait établie et soigneusement construite et plantée, c'était Jérusalem, et avec elle, toutes les villes qui s'y attachaient (Jer 1:15).

Tout le pays (royaume) était voué à la destruction, y compris le roi (le président), ses princes (dirigeants), ses prêtres (pasteurs) et le peuple aussi (Jer 1:18). Certes, ils combattront le messager de l'Eternel pour défendre et maintenir leur royaume (église). Mais, ils échoueront, car l'Eternel ne serait pas avec eux, mais plutôt avec le messager (Jer 1:19). Pourquoi ? A cause de "toutes leurs méchancetés". Ils avaient abandonné Dieu, celui-là même qu'ils prétendaient adorer et obéir, et ils se sont formés un autre dieu de leurs propres mains, et l'adoraient (Jer 1:16).

Dieu avait appelé son peuple hors de l'Egypte (une nation religieuse corrompue où tous étaient tenus captifs), à lui rejoindre dans le désert. Tous ceux qui voulaient suivre et obéir à Dieu étaient allés à sa rencontre dans le désert, une terre inculte (Jer 2:2), "dans une terre où personne ne passe" (Jer 2:6). Là, Dieu seul serait leur défense et leur secours.

Dieu avait signifié que tous ceux qui obéiraient, deviendraient un peuple à Lui et Lui, leur Dieu (Jer 11:4). Parce qu'ils avaient obéi à ces conditions, ils devinrent "consacrés à l'Eternel, prémices de son revenu" (Jer 2:3). Dieu avait alors accompli son serment ou alliance envers eux parce qu'ils avaient été obéissants (Jer 11:5).

Dieu devint leur Epoux (Jer 31:32), et ils furent mariés à Lui comme épouses (Jer 3:4). Mais, peu à peu, ils oublièrent qu'ils étaient consacrés à l'Eternel. Ils Lui tournèrent le dos (Jer 2:27). Ils avaient abandonné leur Epoux (Jer 3:20) et étaient devenus prostituées, commettant adultère et s'unissant à d'autres amants (Jer 3:1-2, 6). Par là, ils étaient tombés dans la confusion (Jer 3:25).

Dieu, dans son amour et miséricorde, avait à maintes reprises appelé cette femme errante à Lui revenir et demeurer son épouse fidèle, et cesser la prostitution (Jer 3:1, 22). Il invitait son peuple à recevoir l'expérience de la nouvelle alliance (Jer 4:3-4, 14) qu'ils n'avaient pas pu obtenir auparavant (Jer 2:19, 9:26). En ce temps-là, ils n'affichaient qu'une apparence extérieure, ils vivaient le mensonge, confessant l'Eternel de leurs bouches, alors qu'ils l'avaient intérieurement abandonné (Jer 12:2, 5:1-2).

Que s'était-il passé alors ? Le peuple choisi, son épouse (l'église), était-il retourné à Dieu ? Avait-il cessé la prostitution ? Non ! (Jer 3:7). Ils rejetèrent les paroles de Dieu et sa loi (Jer 6:19), et refusèrent de se repentir de toutes leurs méchancetés (6:15). Du fait, Dieu retint "les pluies … et la pluie du printemps a manqué" (Jer 3:3).

A présent que les Juifs avaient abandonné Dieu, leur Fontaine et Source d'eaux vives (la vérité), (Jer 2:13), les pluies et aussi l'arrière saison ne leur tombaient plus. Ils n'avaient plus de quoi étancher leur soif. Dans cette condition de sécheresse, arrêtèrent-ils leur rébellion et s'étaient-ils retournés à Dieu ? Non ! Ils construisirent des citernes pour retenir l'eau (Jer 2:13).

Mais où allèrent-ils chercher l'eau ? Ils coururent en Egypte, et aussi à Babylone (Assyrie), (union avec d'autres églises), pour étancher leur soif en buvant et conservant l'eau trouble de ces dernières (les fausses religions) (Jer 2:18). Mais ils demeurèrent toujours assoiffés et n'en trouvaient même pas assez de ces eaux étranges, car leurs citernes étaient crevassées (Jer 2:13). C'est ainsi qu'un scénario de va-et-vient s'installa continuellement en Egypte et à Babylone parce qu'ils avaient refusé de retourner à Dieu, leur Source d'eaux vives. Cependant, ils reconnaissaient n'en trouver pas assez pour satisfaire leur besoin.

Cette expérience de soif extrême les avait-elle amenés à cesser la prostitution et retourner à Dieu ? Non ! Ils persistèrent dans la prostitution (Jer 2:25), dépassant même la perversité des autres nations, et même enseignèrent les autres à faire le mal (Jer 2:33, 3:13).

Nul, pas Dieu Lui-même, ne pouvait les détourner de leur entêtement (Jer 2:24, 5:13). Et même Juda, une sœur à Israël, mais indépendante autoproclamée, avait elle aussi commis adultère (Jer 3:8). Mais, des deux, Juda fut la plus coupable et la plus méchante, parce qu'elle prétendait suivre l'Eternel de tout leur cœur, et ayant obtenu l'expérience de la "nouvelle alliance", alors que ses membres entretenaient un mensonge (Jer 3:10). Aux yeux de Dieu, Israël était plus justifiée que sa sœur Juda (Jer 3:11).

L'Eglise de Dieu autrefois pure, était devenue un repaire de valeurs (Jer 7:11). Ses pasteurs, des marchands d'âmes, étaient devenus des pièges de Satan (l'oiseleur) pour piéger, tenir captif et détruire le peuple de Dieu (Jer 5:26, 12:10). Ainsi leur couronne fut brisée (Jer 2:16). L'Eglise était corrompue, une cage de tout oiseau impur et odieux (Jer 12:9, 5:27). Elle devint aussi un repaire de dragons (Jer 9:11). Elle fut même appelée "la grande ville" (Jer 22:8), et en elle fut trouvé le sang des prophètes (Jer 2:30) et le sang des saints innocents (Jer 2:34, 19:4). Tous ceux qui étaient attachés et unis à elle furent aussi participants de ses péchés, étant collectivement coupables (Jer 2:29, 6:27-28, 26:15).

Dans une telle situation Dieu préparait la séparation physique de son peuple du milieu de Jérusalem (Jer 6:1). Ceci s'avérait nécessaire afin de sortir son peuple de la nation religieuse corrompue, le peuple qu'elle tenait captif. Il conduira son peuple à travers l'expérience du désert, pour les amener à une nouvelle relation avec lui-même (Jer 3:14-19). Dieu avait longtemps endurer leur méchanceté répétée, mais Il ne pouvait le supporter tout le temps (Jer 6:11-12).

Certains crurent qu'en menant une vie juste et exemplaire au milieu de Jérusalem, plusieurs seraient amenés à suivre leur exemple. Mais cela ne pouvait se réaliser à cause de la grande méchanceté au sein de l'Eglise (Jer 6:29). Les chefs de l'église s'étaient rendus en Egypte et à Babylone pour y obtenir et boire de leurs eaux troubles (doctrines fausses), et maintenant, l'église elle-même était devenue une source d'eaux troubles, jaillissant aux autres (Jer 6:7). Ainsi, la vérité (l'eau vive pure) avait disparu du milieu d'elle (Jer 7:28).

Alors que l'église était plongé dans ces pratiques méchantes et abominables, ils affirmaient qu'ils n'avaient rien fait de mauvais, qu'ils étaient sans péché et innocents, purs, propres et sans souillures (Jer 2:21-23, 35). Ils affirmaient que l'Eternel ne les abandonnerait et que sa colère ne tomberait point sur eux (Jer 5:12). Mais, Dieu les avait rejeté en tant que peuple (Jer 6:30) ! Il s'était séparé de son épouse et son église autrefois fidèle (Jer 3:8).

Malgré cette réalité, on entendait des voix mensongères de faux prophètes (dirigeants) et ministres (prêtres) de l'église, proclamer : "Paix, paix, nous sommes toujours le peuple choisi de Dieu, l'unique église ; ne vous effrayez point, nous n'aurons jamais à nous séparer de ce lieu" (Jer 7:4, 5:14). Mais Dieu avait dit : "Si vous reformez vos voies et vos œuvres, si vous pratiquez la justice … alors je vous laisserai demeurer dans ce lieu (Jer 7:5-7). Mais ils avaient oublier que c'était seulement sur condition d'obéissance à Dieu et à ses paroles, la reconnaissance et l'abandon de leurs péchés, que les promesses de Dieu leur seraient accordées et ils demeureraient son peuple et son église sans être inquiétés (Jer 3:12-13, 4:1).

Mais ils avaient refusé d'écouter ou d'obéir aux conditions qui constitueraient la base des promesses de Dieu. Dieu allait les rejeter loin de sa face (Jer 7:15). Ils demanda au peu de fidèles qui s'y trouvaient à ne point prier pour l'église ni intercéder en sa faveur, car ils n'écouteraient pas (Jer 7:16). En effet, Dieu ne les voulait même plus dans son sanctuaire, et aucun des prêtres n'etait saint ou capable d'exercer les services du sanctuaire (Jer 11:5). Dieu n'écouterait pas le peuple crier pour la délivrance, ou changer ses propos (Jer 11:14). Dieu refusa même de les appelés "mon peuple", mais les désigna comme "ce peuple" (Jer 8:5).

A cause de la méchanceté qui se répétait, Dieu abandonna son peuple autrefois pur. Il s'était séparé de son église autrefois obéissante (Jer 12:7). Il les détesta (Jer 12:8). Cependant, le peuple ne l'avait pas su (Jer 8:7). Les prêtres et ceux qui soutenaient l'église, prophétisaient des faussetés de l'imagination de leurs cœurs, en disant : "La loi de l'Eternel est avec nous" (Jer 8:8). Ainsi, pensaient-ils, le destin prophétique de cette église etait qu'elle irait jusqu'au bout (Jer 23:16-17). On prophétisait la paix et la victoire pour l'église, et jamais le mal. Toute discussion d'une quelconque séparation et destruction n'était pas tout simplement vraie (Jer 8:10-11). Mais Dieu avait dit qu'ils n'atteindraient pas le Ciel, mais, ils seraient jetés à terre (Jer 7:14, 8:12).

Toute la méchanceté que pratiquait l'église et ses dirigeants n'était pas le résultat de l'ignorance, mais c'était un acte volontaire, parce qu'il y avait une conspiration contre Dieu (Jer 11:9-10). De ce fait, tout le pays était désolé (Jer 12:10-11, 23:15. Toute la culpabilité et les ténèbres de tout le pays étaient l'œuvre de l'église et de ceux qui l'a composaient.

La grande majorité des membres de l'Eglise avait refusé d'entendre les paroles de Dieu par Son messager, ou même voir les fruits que leur Eglise bien-aimée produisait. Ils avaient mis une confiance aveugle dans les paroles mensongères de leurs dirigeants (7:8), et ils étaient satisfaits, et l'avaient ainsi préféré (5:3). Certains espéraient voir accomplir les paroles de leurs dirigeants, estimant que toute la méchanceté allait cesser. Mais, il n'y avait aucune chance de reforme vers Dieu à partir de l'intérieur de l'Eglise (13:23). Elle n'irait pas de mal en meilleur, mais au contraire continuerait d'aller de mauvais au pire (de mal en mal 8:5, 9:3) Jérémie Lui-même contemplait une séparation totale (9:2). Il s'était déjà retiré de leur réunion de comité et ne participait plus à leurs services ou à leurs assemblées (16:8, 15:17) à moins que Dieu spécifiquement lui ordonnait d'aller parler directement au peuple à ces réunions (17:19).

Au commencement, Israël avait été une ceinture pure dont Dieu s'était attaché (13:11). Mais après une période, ils refusèrent de lui obéir, même écouter Sa loi et Ses paroles, ainsi aucune eau ne leur fut donnée (13:1). Ils se rendirent alors à Babylone pour y boire l'eau de sa source principale (Euphrate), en essayaient tout de même de le dissimuler. Mais le messager de Dieu creusera sous la surface de la déception et exposa à qui voulait voir, la vraie condition de l'Eglise. Parce que l'Eglise s'était continuellement abreuvée des eaux de Babylone, elle s'était ruinée, devint corrompue et inutile (13:7) "bonne à rien" (13:10), à jeter et à détruire (13:14).

Le peuple pria Dieu de changer ses intentions et d'accorder sa faveur à son peuple. Ils croyaient que Dieu était encore au milieu d'eux (14:7-9). Mais Dieu ne les accepta plus comme son peuple (14:10). Il avait refusé d'écouter toute prière d'interception pour eux (14:11). Pourtant, les chefs de l'Eglise affirmaient le contraire (14:13). Dieu mit en garde tous ceux qui écouteraient cette déception (14:14-15).

Plusieurs parmi le peuple avaient refusé d'accepter ou de reconnaître la parole de Dieu, qu'ils avaient été rejetés en tant que peuple. D'autres espéraient qu'une telle chose ne puisse se passer, mais de crainte que cela ne se réalise, se mirent à prier Dieu, confessèrent leurs péchés et plaidèrent Dieu d'annuler Ses intentions et maintenir Son alliance envers eux (14:19-22). Dieu avait-Il prêté oreille à ces prières ? Non ! Dieu était las de leurs repentances (15:6), et avait déterminé que la séparation était nécessaire. Ils devaient sortirent de leur Eglise (15:1).

Inutile de le dire, la grande majorité avait absolument refusé d'obéir à la parole de l'Eternel par Son messager. Ils allaient lutter contre Dieu et sa volonté plutôt que de supporter la peine de la Séparation de leur église bien-aimée. D'autres essayèrent d'obéir, et soulevèrent des doutes quant à la nécessité d'une séparation. Ils disaient, "Si nous nous séparons où irons-nous ?" (15:2).

Mais il y avait peu qui étaient demeurés fidèles. Ceux-ci avaient accepté Dieu plutôt que l'homme (15:16). Ce reste volontairement et joyeusement avait obéi à la volonté de Dieu. Ils s'étaient séparés de leur Eglise méchante, et s'étaient retournés à Dieu (15:17) ; et ils étaient heureux (15:14). Ils furent acceptés comme peuple de Dieu et étaient capables de tenir devant Lui, et se mirent à proclamer le message de séparation de l'Eglise méchante (15:19). Ils ne devaient plus retourner vers l'Eglise. L'ordre de Dieu était précis : "C'est à eux de revenir à toi, mais ce n'est plus à toi de retourner vers eux" (15:19). Les dirigeants de l'église tentèrent de combattre, mais ils ne purent arrêter la croissance du message, parce que Dieu était avec le reste, pour les défendre et les protéger (15:20-21).

Dieu ne voulait plus voir de nouvelles âmes converties rentrées en contacte avec l'Eglise méchante, de peur qu'elles ne périssent ensemble avec elle (16:2-4). Il avait d'ailleurs déjà retiré d'elle Sa paix, Sa miséricorde, et Sa bienveillance (16:5). Plusieurs des membres de l'Eglise faisaient le commerce le jour du sabbat, le profanaient, et avaient refusé de changer (17:20-23).

L'Eglise et le peuple que l'Eternel avait soigneusement élevés et plantés pour porter des fruits à la gloire de Son nom, allaient être maintenant brisés et arrachés (45:4, 18:9-10). Il élèverait et planterait ceux qui obéiraient à Sa voix et se sépareraient librement de l'Eglise corrompue (24:5-7).

Dieu, dans son amour et sa grande compassion essaya de montrer à l'ensemble des membres l'état de leur Eglise. Il leur dit "Comme l'argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main" (18:1-6). Il leur fit comprendre que malgré les promesses qui leur avaient été faites, il n'accomplirait pour eux aucune de ces promesses s'ils continuaient à pratiquer le mal et refuser d'obéir, parce que celles-ci étaient conditionnées et exigeaient l'obéissance pour leur accomplissement (18:9-10).

Dieu avait tenté d'amener son peuple à la repentance, mais ils refusèrent à faire ce que Dieu leur avait demandé (32:23). Ils estimèrent leur iniquité trop grande pour un retour et une repentance. Ils se disaient : "Il n'y a pas d'espoir", et ils persistèrent dans la méchanceté (18:11-12). Ils ignorèrent les invitations de Dieu et continuèrent d'éloigner les autres des anciens sentiers ; ces vérités (piliers) qui leur avaient été données dès le commencement (18:15). Cependant, ils maintenaient que la présence de Dieu était au sein de leur méchanceté. Ils mettaient toujours confiance aux paroles qu'évoquaient leurs prêtres (pasteurs), et prenaient leurs sages pour des guides et des conseillers fiables et honnêtes. Ils prenaient ces dirigeants pour la voix de Dieu à son peuple (18:18).

Ils maintenaient l'illusion que la face et la faveur divine étaient comme autrefois tournées sur eux et sur leur Eglise (32:33). Mais la réalité était tout autre, la face de Dieu était entièrement détournée d'eux. Il leur avait tourné le dos (18:17, 33:5). Tant d'abominations avaient été commises au sein de l'Eglise (32:34). Ils s'étaient longtemps rebellés et avaient outrepassé la limité. Dieu se retira et sa présence fut éloignée de ce peuple autrefois choisi et pur (52:3). L'Eglise et les membres qui la composaient étaient prophétiquement destinés à la destruction (32:26-32).

Dieu ordonna de briser et jeter le vase d'argile du potier qui représentait toute l'Eglise, signifiant que l'Eglise ne pourra plus jamais être, rétablie (19:10-11). Elle continuerait dans la méchanceté jusqu'à sa destruction ou ruine finale. Leur péché était écrit d'une écriture de fer au bout du diamant (17:1), et les noms de ceux qui la composaient étaient écrits non pas au ciel, mais sur la terre (17:13).

Ceux qui s'étaient laissés séduits par les hommes qui les retenaient dans l'Eglise corrompue, plutôt que de se séparer, furent maudits (17:5). Ils avaient cru aux raisonnements humains, les prenant pour des vérités (17:9). Ils furent amenés à croire au mensonge et rejetèrent le messager de Dieu. Ils se mirent alors à persécuter le messager de Dieu dans le but d'arrêter le message de séparation, afin de sauvegarder leur Eglise (17:18).

Le messager de Dieu avait au départ essayé de garder le silence, mais les paroles étaient comme du feu dans les os. Il devait les annoncer afin que tous entendent et décident (20:7-9). Même ceux qui se passaient pour des amis de Jérémie, épiaient chacune de ses paroles et les retournaient contre lui, cherchant à se venger parce qu'il avait osé déclarer ces choses contre l'Eglise (20:10). Mais, l'Eglise était irrévocablement destiné à la destruction. Toutes ses finances, ses œuvres et ses membres allaient être emportés à Babylone, et demeurer sous l'autorité de Babylone (20:4-5).

Ainsi, toute l'Eglise, et aussi l'ensemble de ceux qui s'y étaient attachés, étaient devenus des composants de Babylone. Personne, pas même Dieu Lui-même ne pouvait empêcher un tel aboutissement (Jer 21:4-6). La voix de gaieté et du contentement ne retentiraient plus en son sein, l'éclat de la bougie n'illuminerait plus. Les voix de l'Epoux et de son épouse (s'étant tous deux retirés) ne retentiraient plus (Jer 25:10, 16:9).

Le roi demanda à Jérémie de solliciter le secours de Dieu. Mais aucune prière ne fut offerte, parce que Dieu n'écoutait pas (21:1-3). Dieu avait à trois reprise auparavant rejeté toute supplication en faveur de ce peuple (7:16, 11:11, 11:14) L'Eglise s'avancera dans le dérapage et glissera dans les ténèbres, conduite et poussée par la méchanceté jusqu'à sa chute (23:12). Mais Dieu avait pourvu dans son amour infini, à un moyen d'échapper à la destruction. Ceux qui seraient sauvés devraient librement se détacher, se séparer de l'Eglise méchante, ou subir avec elle la destruction (21:8-9) ! Ainsi le chemin de la vie (séparation) et celui de la mort (demeurer) furent clairement établis devant tous. Tous furent éprouvés, soit suivre Dieu ou l'homme.

Qui allaient-ils choisir et obéir ? Tout ceci était imputable aux dirigeants et aux pasteurs de l'Eglise qui avaient choisi la voie de la méchanceté. Ils tenaient dans leurs mains le flambeau d'un fausse prophétie, prêchaient des mensonges et des faussetés au peuple (23:1-3) du haut de la chaire (23:11), avec la permission du siège général de toute l'Eglise (23:13). Les dirigeants commettaient eux-mêmes adultère et vivaient le mensonge. Ils encourageaient les malfaiteurs et nul ne voulut se détourner de la méchanceté. Dieu les compara à Sodome et toute l'Eglise Gomorrhe (23:14).

Une fois encore, Dieu avertit le peuple contre les dirigeants de l'Eglise qui dispensaient le mensonge (23:25-26). Ils se tenaient tous dans le conseil de Satan (23:22). Ils avaient perverti la vérité (23:36). Par conséquent, Dieu les abandonna, les rejeta, et avec eux leur Eglise bien-aimée, loin de sa sainte présence (23:39).

Le messager de Dieu et les faux prophètes, tous deux prêchaient au peuple. Les paroles du messager de Dieu étaient semblables à du feu, éclairant les pensées de ceux qui les écoutaient, pénétrait leurs cœurs endurcis et enténébrés, et leur montrait le chemin étroit mais qui mène à Dieu (23:29). Pendant ce temps, les faux bergers prêchaient le mensonge et éloignait le peuple du sentier de la vérité (23:31-32). Ils essayaient par tous les moyens de dérober au peuple les paroles du messager de Dieu (23:30). Obéir aux messages que propageaient ces faux bergers ou celui de Jérémie montrait si l'on était du blé ou de la paille, bonne à rien (23:28). La vie éternelle dépendait duquel des deux messages l'on choisissait.

Ceux qui obéiraient à Dieu, devraient se séparer de l'Eglise méchante "pour leur bien" (23:5). Dieu garderait ceux-ci, parce qu'il avait promis les bâtir, les planter et établir avec eux sa "nouvelle alliance", être leur Dieu, et eux son peuple. Il écrirait sa loi dans leurs cœurs. Seuls ceux qui rempliraient cette condition de séparation et vivre cette "nouvelle alliance", deviendraient les enfants et le peuple de Dieu (24:6-7). Ils porteront de bons fruits (24:5). Tandis que ceux qui avaient choisi obéir aux fausses sentinelles et avaient refusé de se séparer de leur Eglise bien-aimée, désobéissant ainsi à Dieu, porteront du fruit semblable aux figues pourries qui ne seraient d'aucune utilité, mais à jeter (24:8-10).

Les deux messages devinrent de plus en plus audacieux et décisifs. Le messager de Dieu annonça clairement à tous les membres, qu'à cause de leur méchanceté toute la structure allait tomber, complètement écrasée et désolée comme le fut Shilo (26:2-7). L'alliance, la gloire et la présence divine seraient entièrement retranchées du milieu d'eux comme le fut l'arche à Shilo (Voir Psaume 78:60-61; I Samuel 4:3, 11). Cette Eglise autrefois pure, choisie et choyée, allait devenir une composante de Babylone (27:12, 32:3, 28) ! Alors que les faux bergers professaient des mensonges au nom de Dieu et insistaient que la faveur de Dieu demeurait toujours avec eux, qu'il n'y aurait aucune nécessité de séparation. Il niaient les prophéties qui associaient l'Eglise à Babylone, à la désolation et à la destruction (27:14-17). Ils amenaient le peuple à croire et à mettre leur confiance en un flagrant mensonge (28:15). Ils les enseignaient la rébellion contre la volonté de Dieu et ses commandements (28:16). Ils aimèrent tellement leur Eglise méchante et désiraient ardemment amener Dieu à changer son intention et accorder sa faveur. Ils se provoquèrent des songes pour soutenir leurs faussetés, se décevèrent et décevèrent d'autres aussi (29:8-9).

Toutes les paroles de l'Eternel furent écrites dans un livre et lues au peuple. Plusieurs se réveillèrent, certains parmi eux écoutèrent les paroles du livre alors qu'ils n'avaient pas accepté le messager en personne (36:1-16). Mais le roi fit détruire sa copie du livre en présence des autres chefs de l'Eglise. Beaucoup suivirent son exemple rebel (36:21-24). Ils avaient rejeté les paroles de Dieu à croire que l'Eglise ne serait jamais alliée à Babylone, alors que Dieu avait déclaré qu'elle s'établirait à Babylone (37:9).

Puis, Jérémie, après que Babylone eut soudain retiré ses armées au moment ou une attaque immédiate paraissait favorable, se sépara librement de l'église en présence du peuple (37:12). Il se sépara à l'heure où l'église revendiquait et célébrait la victoire sur leurs ennemis, et paraissait de nouveau en paix et en la faveur divine. Cette situation avait confirmé les messages des fausses sentinelles aux yeux du peuple. Ainsi, ceux qui avaient choisi rester dans l'église furent retenus davantage dans l'illusion, alors que ceux qui s'étaient déjà séparés ou contemplaient le faire, étaient mis à l'épreuve quant à leur foi et leur confiance en Dieu et en ses paroles.

Parce que Jérémie s'était librement séparé au su de tout le peuple, les chefs de l'église se mirent en colère. Ils se saisirent de lui, le frappèrent et le jetèrent en prison; ils refusaient de lui permettre une séparation totale de l'église de peur que le peuple ne suive son exemple, si non son message (37:13-15), tous ceux qui adoraient et aimaient leur église méchante et corrompue plus que Dieu se levèrent contre le messager et réclamèrent sa mort pour avoir osé prononcé de telles paroles blasphématoires contre eux et contre leur église (26:8-11). La direction de l'église en particulier voulait le tuer pour ces paroles car la foi et l'espérance du peuple en l'église faiblissaient (38:4). Ils crurent qu'en réalité, le messager ne pouvait envisager le bien-être du peuple en les invitant à sortir de l'église, et l'accusant d'être liée à BABYLONE (38:2-4).

Voyez-vous, et Dieu, et les dirigeants corrompus essayaient de "sauver l'Eglise". Dieu essayait par sa miséricorde et la vérité de sauver le peuple de fidèles au sein de l'Eglise. Ils les invitaient à sortir du milieu d'elle, de sa méchanceté, pour leur bien. Le corps dirigeant de l'autre côté tentait par les mensonges et par la farce, de sauver l'Eglise, pour soi-disant leur bien. Un conflit de vie et de mort éclata ouvertement entre le message de vérité et la tromperie de Satan. Une séparation volontaire hors de l'Eglise constituait une chance de vie, y demeurer signifiait la mort certaine (21:8-9). Tous avaient le privilège d'entendre et obéir. Tous prirent leur décision de fuir ou d'y rester.

Babylone avait capturé l'Eglise, brisé ses murailles et ses piliers, un après l'autre, emportant tout ce qui était sain et sacré (52:13-14, 17-23). Lorsque tout fut accompli, l'Eglise à ceux qui voulaient voir, prit un aspect totalement différent de ce qu'elle était sous le règne, l'autorité, et la direction de Babylone.

Même le païen pouvait discerner et comprendre que l'Eglise et tous ceux qui la composaient furent détruits à cause de leur désobéissance continuelle à Dieu et à Sa volonté (40:2-3). Ainsi, le peuple et l'Eglise de Dieu autrefois purs, furent complètement désolés, et devinrent un des quartiers composant Babylone (25:9-11).

L'Eglise ne fut pas seule à subir de telles conséquences. Les villes (institutions) qui la composaient, et aussi toutes les autres nations et royaumes religieux (Eglises) dans tout le pays avaient été tous amenés (25:26). L'Eglise de Dieu autrefois choisie, y compris toutes les autres Eglises établies, avaient aussi bu du vin de la fureur de l'iniquité de Babylone (25:15-48). Toutes, sans exception avaient bu de la coupe et furent toutes ivres (25:19, 26). Elles étaient toutes remplies de vomis et de souillures. Il n'y avait pas une seule Eglise pure (25:27). Chacune des Eglises établies dans tout le monde était tombée dans Babylone et composait le royaume de Babylone avec toute la multitude de leurs adhérents (27:2-6, 28:14).

A cause de toutes les abominations qui se pratiquaient au sein de l'Eglise (44:2-4) et dans tout le pays (44:22), l'Eglise choisie de Dieu, autrefois pure, fut la première à subir la colère et la destruction de Dieu, ensuite le reste des Eglises (nations) (25:29). Dieu récompensait doublement son peuple et son Eglise déchus à cause de leur péchés (16:18, 17:18). Les oiseaux qui survolaient le ciel s'étaient rassemblés pour dévorer leur chair (19:7).

Le roi (Président) de l'Eglise ne put échappé. Il avait conduit les membres de l'Eglise à suivre son exemple de rébellion et de désobéissance à Dieu et à Sa volonté. Il avait lui-même refusé de se séparer de l'Eglise. Et lorsqu'il fut trop tard, il essaya de fuir la rétribution. Mais il ne put échapper. Il fut capturé par Babylone (39:4-5). Il vit ses propres fils et d'autres massacrés (39:6). On fit crever ses yeux, le mit en chaîne et conduit à Babylone (39:7), mais il ne put voir qu'il était réellement à Babylone parce qu'il était aveugle (52:11).

Tous ne furent pas cependant capturés et emmenés à Babylone. Il y avait un petit reste qui s'était auparavant séparé de l'Eglise à cause des abominations qui se pratiquaient. Ceux-ci échappèrent à l'autorité de Babylone (40:11, 15). Mais, étaient-ils à l'abri ? Non. Plusieurs furent emmenés captifs, d'abord par un groupe de dirigeants qui les conduisaient dans cette direction (41:10), ensuite, par un autre groupe de dirigeants qui les conduisaient dans l'autre direction, directement en Egypte (41:16-17).

Ce dernier groupe de dirigeants avaient reconnu ouvertement le prophète comme venant de Dieu, et ils lui demandaient direction et conseil (42:1-2). Ils semblaient bien disposé à suivre toutes les directions que Dieu montrait par son prophète, leur montrant où conduire le peuple. Mais ils tenaient secrète, leurs intentions réelles, celle de conduire le peuple en Egypte (42:3-6). Le prophète leur signifia ouvertement que Dieu n'approuvait pas leurs intentions (42:7-14), et que s'ils osèrent désobéir à la volonté de Dieu et se rendaient en Egypte, ils périraient (42:15-19).

Les chefs et tous ceux qui étaient remplis d'orgueil refusèrent d'annuler leurs intentions et suivre Dieu. Ils doutèrent du prophète allant le traiter de menteur. Quelqu'un parmi eux disaient-ils, lui aurait révélé leurs intentions de monter en Egypte (43:2-3). Ils prirent la grande partie du reste y compris Jérémie et s'en allèrent en Egypte (43:4-7). Ces dirigeants pensaient qu'en fuyant en Egypte, ils se sauveraient et échapperaient à la domination de Babylone. Pourtant, l'Egypte allait aussi être capturée, contrôlée, et devenir une composante de Babylone (43:8-13).

Dieu appela le reste qui avait été emmené de se séparer librement d'Egypte et de leur conducteurs désobéissant de peur de subir la destruction et périr (44:2-14). Un petit nombre se sépara du reste à l'appel de Dieu (44:28). Mais la majorité suivit toujours les conducteurs désobéissants et choisie demeurer en Egypte. Malgré leur séparation de l'Eglise, la grande partie du reste n'avait pas encore appris la leçon que nul ne doit regarder à l'homme, ou mettre confiance en l'homme, ou espérer grand secours de l'homme, mais plutôt regarder à Dieu pour tout secours et conseil (17:5).

La grande majorité du reste avait refusé d'obéir à Dieu et de briser leur lien d'avec l'Egypte (le monde). Ils continuèrent de suivre leurs mauvais chemins (44:17); et ceci à cause de leur amour pour leur femme (44:15). Ainsi, quoique ceux-ci furent séparés de l'église, ils furent rejetés par l'Eternel (44:26). Ils devinrent eux aussi une composante de Babylone (44:30, 46:1-26).

Après trois générations, les méchants et rebels qui avaient au départ été emmenés à Babylone seraient tous morts. Un nouveau groupe d'individus serait mis à l'épreuve. Suivrait-il l'homme ou Dieu ? Dieu appellerait de cette nation corrompue son peuple à l'expérience du désert, lieu où se trouverait Sa grâce (31:1-2). Par son amour et sa miséricorde, Il attirerait vers Lui quiconque n'hésiterait de se séparer et s'attacher à Lui (31:3). Son intention serait d'élever et établir ceux-ci comme Zion (31:4-6), un reste (31:7). Il ne serait Père que pour ceux qui se seraient librement séparés de Babylone, composée de toutes les nations religieuses, y compris l'Eglise autrefois choisie. Toutes les nations, sans aucune exception composent Babylone, et seuls ceux qui se séparent de leur église déchue, s'attachant uniquement à l'Eternel avaient été acceptés une nouvelle fois comme peuple choisi (31:8-9, 32:37-41, 33:6-11).

L'appel de la séparation, seule une petite minorité (reste) avait librement obéi (voir Esdras 8:1-14). La vaste majorité avait décidé désobéir à la volonté de Dieu, et avait échoué à l'épreuve. Il fut découvert qu'aucun des fils de Levi n'avait obéi ; ces prêtres spécialement dédiés à suivre toutes la volonté et les commandements de Dieu. Ils s'étaient cependant au départ séparés et avaient obéi à Dieu (Esdras 8:15). Peu furent librement séparés lorsqu'ils eurent le privilège au dernier moment (Esdras 8:16-20). Leur faillite à une obéissance prompte et leur retardement avaient conduit les autres à la désobéissance et l'indifférence. Ils avaient échoué au moment où l'influence d'une prompte décision d'accompagner ceux qui s'étaient librement séparés auraient amenés les autres à suivre leur exemple d'obéissance et se séparer eux aussi. Mais leur étrange indifférence et négligence est une triste révélation de leur attitude réelle envers les propos de Dieu pour Son peuple.

Ainsi, ce qui avait été (l'histoire de l'Ancien Testament), se répète aujourd'hui, et ce qui sera (dans l'avenir) s'était déjà passé. L'histoire de l'Ancien Testament comprendrait le livre de Jérémie aussi bien que tous ses messages. Donc, tout ce que nous venons de lire n'est pas un simple récit, mais se répète aujourd'hui !

Ainsi, une fois encore, toutes les nations (dénominations ou églises) sans exception, toutes les églises sont enivrés du vin de la colère de l'iniquité de Babylone. Toutes les dénominations y compris l'Eglise choisie de Dieu aujourd'hui, autrefois pure (Apocalypse 18:3), ont commis la fornication et la prostitution avec elle, et toutes sont attachées et dirigées par Babylone, composant son royaume. Et, il y a trois générations depuis que les Eglises sont devenues Babylone, y compris l'Eglise de Dieu autrefois choisie et pure (voir Testimonies, vol 8, P. 250).

Que fera Dieu avec toutes ces Eglises prostituées qui composent Babylone la grande ? Le livre de Jérémie nous dit : Babylone est destinée à la destruction totale, avec l'ensemble de ces adhérents à l'intérieur, et ceux qui sont d'une manière ou d'une autre attachés à elle (Jér 51:1, 12, 50:30). Ils dormiront tous, l'éternel sommeil de la mort (51:39, 57). Mais Dieu n'abandonnera pas Son peuple et ne le laissera pas à la destruction dans l'ignorance (51:5).

L'Eternel continue de rassembler ses fidèles sentinelles, qui font la pêche et la chasse, afin de sortir Son peuple hors de Babylone (16:14-16). Dieu appelle ceux qui veulent constituer Son peuple, à manifester une séparation libre et prompte de leurs églises babyloniennes, et revenir à Lui en larmes de repentance pour leurs péchés, et revenir à Lui dans une alliance et accord qui ne seront jamais oubliés (50:4-5). Tous les adhérents de toutes ces Eglises avaient été égarés par leurs dirigeants et les ministres. Ils ont oublié en qui se trouve leur repos, ce n'est pas dans les Eglise, mais dans l'Eternel (50:6).

Par conséquent, Dieu a envoyé une nation pour attaquer le royaume tout entier de Babylone et tous ceux qui lui appartiennent (50:9). Il envoie ses sentinelles et porte-étendards (51:12), ouvrant sont arsenal, sortant toutes ses armes (son vrai peuple 50:25, 51:19-23), et par celles-ci il attaque le royaume tout entier de Babylone, appelant tous de sortir, et de se séparer d'elle (50:8). Son épée est déjà tirée contre elle et ceux qui la soutiennent (50:35-37). Il a ordonnée à ses pilleurs et vanneurs de retrancher d'elle son peuple (50:10, 51:2). Ses tireurs se dirigent contre elle et aucune de leurs flèches ne retournera bredouille (50:9, 14, 29, 51:3, 11). L'armée attaquante de Dieu n'épargnera pas (50:14), mais criera fort et appellera le peuple de Dieu à fuir (50:15, 41-42). Ils empêcheront les églises Babyloniennes de semer et récolter une abondance de membres (50:16) ! La fondation de Babylone et ses murs (structures) tomberont (50:15, 51:44), et rien ne sera laissé couvert. Tout en elle sera exposé (50:26).

Dieu dans sa miséricorde infinie et amour, appelle son peuple à se séparer de toutes les églises afin de ne pas être souillés par ces femmes prostituées, et participer à ses péchés et destruction, et perdre leurs âmes ensemble avec elle(51:6, 45). Ceci est vrai aussi du peuple choisi de Dieu aujourd'hui. Cette Eglise (Israël moderne) n'atteindra pas elle aussi le ciel, mais sera détruite dans l'enfer (voir 3 RH, P. 69, Col 3).

Babylone s'était contentée de garder captifs tous ses adhérents. Elle était lasse de combattre (51:30). Mais après que le message (d'apocalypse 14:7:12, 18:1-5) retentit à grands cris et que de plus en plus l'armée de Dieu l'attaque, elle réagira une fois encore pour retenir son butin dans ses murs, refusant de les libérer (Jér 50:33). Mais, malgré son rougissement à grande voix, il ne servira à rien, car, rien n'empêchera sa chute et destruction. Et, ses captifs de nouveau libérés (s'ils désirent être libérés) (51:53-58, 64). Le Seigneur est plus puissant que tout le royaume de Babylone, et tous ses adhérents longtemps captifs écouteront sa voix et alors choisiront quitter ou demeurer (suivre Dieu ou lui désobéir) (50:34).

Mais, comme au temps de Jérémie, la majorité choisira de désobéir à Dieu, répètera l'expérience du roi Zédékiah. Ils refusèrent de se séparer librement de leur Eglise et vivre l'expérience de la nouvelle alliance en obéissant à la volonté de Dieu. Ils deviendront aveugles, une composante de Babylone, et mouront là, et ne le sauront point. Alors que ceux qui se séparent de leur église, et vivent l'expérience de la "nouvelle alliance" seront acceptés de Dieu et commenceront à élever de nouveau le temple de Dieu, et malgré toute adversité contre eux, et les efforts bien déterminés à freiner leur œuvres. Leur Rédempteur est plus fort que toute opposition. Ils achèveront la construction de son temple, eux-mêmes des pierres vivantes de l'édifice (1 Pierre 2:5), et seront à jamais avec leur Seigneur.

Ainsi aujourd'hui, comme aux jours du prophète Jérémie, le sentier de la vie (séparation d'avec toutes les églises) et le sentier de la mort (demeurer attaché et membre à l'intérieur), seront clairement exposés à tous ceux qui voudront voir et entendre. L'histoire, assurément, se répète aujourd'hui. Et tous prendront leur décision, choisiront quel côté du combat se ranger éternellement, et pour qui ils combattront - soit Christ, soit Satan.

"Mais Christ l'est comme Fils sur sa maison ; et sa maison, c'est nous, pourvu que nous retenions jusqu'à la fin, la ferme confiance et l'expérience dont nous nous glorifions. Ainsi, comme le dit le Saint-Esprit, aujourd'hui si vous entendez Sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs…" Hebreux 3:6-8.